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VOLUME^ NUMÉRO 1
DECEMBRE 1976
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Un nouveau journal, un nouvel engagement pafle 2
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 propos du désespoir des francophones
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de l'Université , a p°g«> s
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FORUM -y/-"-- pfl » e3
Compte rendu pa « e 4
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Le Héro versatile - •;- pafle 7
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UN NOUVEAU
UN
ENGAGEMEN
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UN NOUVEAU JOURNAL, UNE NOUVELLE'bRIENTATION, ENCORE UN APPEL A L'ENGAGEMENT '■■"■.
MAIS A UNENGA GEMENT QUI RESTE A DEFINIR. UNE RECHERCHE ET UNE REFLEXION, LE FONDEMENT NECESSAIRE D'UN ENGAGEMENT VERITABLE,
- CULTURE FRANCO-ONTARiUJ-JNE . "•'-.*
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(d 'où vcn on s-nons? )
notre histoire franco -ont arienne
nos coordonnés de puissance
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notre cadre spatio-temporel
(ici, la notion de l'ensemble des conditionnements,
des modilcs", implicites' ou explicites, qui règlent
les conduites, qui façonnent la personnalité des
individus d'un groupe ethnique.)
(qui sommes-nous?)
/
le * psychisme d-on- canadien français; s'étudier à
la lumière du postulat psychanalytique scion
lequel' les figures paternelles et . matérielles r
ouvrent et structurent 40111 le psychisme luimain.
(Importance générale par caractère semblable, de
la situation familiale de la -génération qui nous a
précédée.) J^/%.
(type d 'expérience du
nous)
culture ci éducation
caractère de
■orUaribnnç;
orientation et
mieux éducpiés
fait francophone chez-
a ■
la formation scolaire .franco-
le type de savoir fourni, -
valeur, - situation présente des
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mitre vécu familial et social
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-significations et implications
de notre misère et notre impuissance
sociale
inirojeciioiis psychologiques des.
inun*c5- de notre destinée d'humiliation
"et de défaite
la situation sociologique actuelle de la
collectivité frunco-ontarienne
notre imaginaire socio-collectif'- canadien 'fran-
çais
Identification, de notre type -de culture
"aux vjlcii rsni ùscTHincsou TémïmficTs.' r " ~"
culture matriarcale bu patriarcale *
la nature ci la direction de l'engagement cons-
cient dans la cause "franco-ontarienne
le comportement vérifié
le comportement idéal
les" organismes promoteurs tics
ont ariens
le caractère de l'action politique,
la culture par l'Eglise
intérêts franco*
le caractère de la conscience culturelle'
-■ t
l'orientation profcssionclle et .la compétence de
la jeunesse franco-ontarienne
les ' moyens de communication de masse des
franco-ontariens -
N, a. dépendance du fait culturel sur les suBxjdcs
uvemementaux.
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La mort d'une ethnie n'est pas un anéantissement
soudain et indolore, mois bien une décomposition
prolongea at. torturante. C'ost una— .souffrance
(fautant plus cruelle qu'alla est subtile, à peina
perceptible au cours' if u bourdonnement de la vie
île tout les jours. Beaucoup d'entre nous ont choi-
si do suivra la cours du quotidien tout en de m eu-
— ript éternellement absent de notre véritable vie,
qui est la lieu de notre honte et notre humilia-
tion profonde. L'oubli (la ses racines, de son
histoire a bien beau être volontaire mais notre
vérité demeure collée à notre peau, et psycholo-
grquert&t on meurt rongé -par toutes ces choses
, 'non-dites f non-avouées, non-assumées.
~ll est ' temps que plusieurs se réveillent On ne
choisi pas de s'engager à vivre une réalité fran-
cophonp en Ontario pour le plaisir do s'engueu-
ler ou pour se croire intelligents et cultivés.
Ceux qui par leur "bon sens" récusent par leur
sceptictsmo-ot}' par leur apathie même, notre volonté
de nous affirmer sur cette situation abominable qui
étouffe le vie on eux comme en nous, foraient mieux
de se demander, avec, nous, où se trouve la vrai •
valeur de notre existence. Qu'on le 'veuille ou non,
~ëtre d'origine francophone en ■ Ontario signifie
'porter en soi les traits spécifiques, te style do vie,
la manière d'être qui découlent rie tout ce que notre
col/activité' possède' comme histoire, comme situa- •
don sociale, comme expérience familiale et comme
formation intellectuelle. C'est seulement dans la
conscience do ce que nous sommes que la. vie peut-
être pleinement vécue. ,
La vie exige l'engagement à soi-même, en situation.
Elle demande l'investissement de nos énornios
dans la valeur, fila nécessite l'investigation et Vin- -
tarrogation des 'valeurs fondamentales de notre
existence. Nous demeurons tous profondément
absents d la vie tant que nous n'aurons pas
identifié et exprimé la valeur de notre identité
francophone ontarienne. C'est seulement par
celle-ci que chacun do nous poivra enfanter son *
originalité, son sens, s'enfanter soi-même.
Ce n 'est plus ici le même vieux refrain ". On ne
proposé plus un "engagement" à une idée ou, une
cause" que l'on peut aussi bien accepter que réfu-
ter. Il s'agit plutôt d'un engagement à soi-même
(qui, en passant est nécessaire pareillement pour
un anglophone que pour un francophone). A cotte
fin, le journal entreprend, dans une nouvelle' orien-
tation de ses efforts do sensibiliser les étudia pts
francophones de -l'université et du milieu extérieur,
un . programme systématique de recherche et d'ana-
lyse du fait franco-ontarion. Lé caractère do telle-
'mont' de nos entreprises dites engagées .à notre
survie, de même nue nos attitudes face à toute
notre., identité profonde et véritable. Toute action
que nous entreprendrons, toute 'l'énergie que nous
investirons ne nous profiteront yas tant, que nous
n'agirons pas- en pleine conscience de notre condi-
tion et do notre signification. C'est un travail
difficile mais essentiel que îious nous devons tous
d'entreprendre, chacun pour soi et pour tous.
La grille d'analyse proposés ci-dessus tente do-
' délimiter las moments essentiels d'une interroga-
tion do l'identité culturelle . franco-ontarienne. '
Les questions qu'elle .soulève feront l'objet d'un
discours r rationol qui cernera progressivement
notre réalité existentiel le pour livrer ceux qui y
participeront à la -conscience plus pleine d'eux-
mêmes en situation. Il est évident que la
réussite de ce projet dépond de la mobilisation de
la compétence scientifique que dispense cette
institution dç haut savoir. On présente donc un
défi : celui d'appliquer nos connaissances dans
nos disciplines d'etude^raspectives à une situation*
particulière et un projet concret. Dans cette opti-
que, ,la tâche proposée peut sembler dépassée, la
mesure de nos, capacités. Mais' il demeure quand
, même que nous sommes- en tant qu'étudiants fran-
cophones universitaire^ du nord de l'Ontario, -
les seuls qui sont en mesure d'envisager et
d'atteindre cet objectif primordial pour notre
collectivité ." Un tel engagement ne peut être que
difficile, mais c'est le prix à payer afin de restituer
à chacun son avenir. Le choix rasto>t-il à fairoT
«+ -
COLUBÔRATEURS:
(ACE PREMIER NUMERO):
NORMAND RENAUD
YVÔN GILBERT
DONALD THIBAULT .
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CLAUDE- LAROCHE . tf
ot.tous ceux qui ont osé siyier un artide.
N
Merci à ceux qui ont promis leur aide, de même
qu'à ceux qui ont aidé.
C Merci spécial gux gens bien avenants du journal
le VOYAGEUR.
«3ç
Lé journal refMrt en grande après les fûtes.
Venez-y mettre du votre.
Tu as ton rfot à dire.
NORMAND RENAUD.
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Ccst pas jxtrcc que t Vs pas beau que fus pas ton mot à dire!
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C'est le temps qu'on y pense sérieusement...
Lorsquo l'on parle dû l'héritage français, on parle do
sa civilisation /ceractériséo par son accroissement
'intellectuel, moral aï institution ol non seulement
durant la période de colonisation mais aussi pen-
dant les siècles passés. Si tas colons français qui
vinrent do la Franco" n'étaient "pas tous dc,s fwm-
mes do grande éducation, ils avaient tout de mô-
me une sensibilité on vers /pur culture: la -langue
française, la religion catholique et la .Coutume do
Paris. .
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Après la conquête dos Anglais (t/EOI, nos ancê-
tres furent soumis d un régime complètement
différent do leti^ùûufumû. Il n'était pas ques-
tion d'être anguum; ot _ ensemble, ils lutteront
pour préserver traditbns-et habitudes; co qui
était leur droit...*, ,
En 1867, une nation naissait. Sous un système
fédéral, on 'espérait bien que. les conflits entre les
las Canadiens- français e t tas Canadiens-anglais
s'achemineraient vers, une paix. majs...
Et aujourd'hui '* fédéralisme cjmadjon^ est
toujours on question: on 4 d$piv tfo toutes les
conférences • fédérales- favincmQi/. et commis-
sions royales, son progrès se, poursuit dons
l'opinion pubjiqu^rTanLxho^ les anglophones quo
que ch$z*rfs francophone** il y ô des partisans
ot dés adversaires. Sans pigtte,' les critiques les
plus dures vienne n tyitos—it^QCopkones, mois,
même si elles sont //ùÉ.»ngfflf, o t '
faire jouit \du côté antjfrTpnonû;
i • ^
du Québec. Est-ce que la population Québécoise
est prête pour un toi geste? ■* _
Sur la. collino parlementaire, on ne veut mémo
pas penser à l'indépendance de ta Bello Province:
'No Sir". Là,- le fédéralisme est à, son. plus fort.
On aimerait bien gagner le" sympathie des Qué-
bécois et à cer effet, Ti-Pierre'- essaya de jouer
le jeu du "best. froncttman. in town". Mais voici
que son rôle est volé par René Lévesqué. '
A Ottawa, on se demande comment concevoir
' une constitution qui donnerait au Québec plus
de pouvoir qu'aux autres provinces tout en ne
réduisant pas l'inlluence des Québécois sur
Ottawa? Comment faire du Québec l'Etat
national des Canadiens français avec des
p ou voirs vraim en t particuliers sans renoncer,
en même temps à devenir bilingue?'
A-
M
V ^^^
Voici une question sans réponsry^ot destinée
à' y rester. Ti-Pierre croit qu» le Québec a
plus de chance de survivre en s'infiltrent et
en participant au gouvernement fédéral
plutôt qu'en se séparant et. *on s'isoidnt
comme le préconise le Parti Québécois, en parti-
cipant activement à l'administration du pays.
Trudeau^ croit que les Canaycns se rendent
justice. Pourquoi pas? " (...) après tout, le
Canada est à tous les Canadiens,^ que l'on
soit Anglais 'ou F-rançais- (...) nous * avons ntos
droits qui nous protègent ".
Croyant qu'il est très' important d'unir les
énergies plutôt que do les diviser, Trudeau
demande ' au Canada de préserver, les ; diffé-
rences culturelles et do les . unir au lieu -de
se battre pour . des. questions religieuses,:
linguistiques et culturelles^ if croit ' à
l'union afin de mieux tout comprendre.
Mais. ITiistolrc nous a enseigné l'union. En
l8<W+/$prè$. la recommandation de- Durham,
Canada a versé beaucoup do sang. Ca
prend pas la tête à. \ Papineau pour^com-
prendre cela! . En 1970, ta môme chose
s'est produis Estce que René Lévesqué a la
réponse- * û ' nos problèmes? Si . oui, qu'est-ce
que -les franco-ontailanspourront faire...
C'est le temps qu'on y pense sérieusement.
MARC REMÏLTARD '
* 4
AU SUJET DE l EHTRE-DîttX...
<(\
En pltlf d'une situation économique diffici/o
(si on fait allusion è l 'inflation,) le Canada ot
surtout lo gouvernement Trudoeu doit fairo
face au défi que -posa l'unité-nationalo. Plus
tfu$ x jamais, lé fédéralisme ot du séparatisme
eu Ouépec indique* la fëalité de co malaise qui
touche la population et Ici gouvernements.
Certains articles plus ou moins intelligents parure ni
il y a quelques temps dans le journal anglophone
du campus: . articles que qculs les francophones
peuvent lire et qui laissent les anglophones complè-
tement froids*;.. 1 ..
C'est après les- avoir lus que j'ai cru bon de. faire
quelques mises au point a leur sujfrtr plus préci-
sément sur l'article concernant l'Entre deux, A
mon avis, ccrlainscs personnes ne ine semhlent
pas être sur la bonne longueur d*onde: c'esT^à
croire qu'elles aiment voir leur nom <ja,ns le jour-
nal. * -
Si l'Entre deux est cette place la plus lumineuse
que toutes Tes autres bâtisses aux alentours*, c'est
que les ^Iraneophoncs savent la faire briller, la
faire" étinccllcr par leur 'intelligence \ leur savoir
vivre et leur communication"
cette majorité " qui dirige la I .an ren tienne, elle
devrait être en mesure de s'équiper d'autres
choses que de banals arguments qui ont de la
peine à se tenir debout.
m
r-
L'année i960, .qui marquaîTyf/fin ■ do l'Ancien
Régime ot^lo débuùdo.la Révolution Tranquil-
le au Québec n'était pas bussi tranquille qu'on
t'imaginait. En I9S4, qno étude par des étu-
diants de rUniver^é do Montréal ' démon-
trait que 40% desrjvunos onjxo 18 et 20 ans,
se considéraient séparatiates. *■
• / < _/3
> ; -*: *\ tt A
Après quelques " annéo^'tjo^ Parfi , Québécois,
prit pou voir # ■ *t 'A s&mbléo na tionalo. . Pro-
mettant un- réferontfirm, , ^Bcnè Lévesqué,
(ancien ministre libéral), préconise la séparation
Loirr d'être un endroit mystérieux d'isolation.
l'Entre deux se voit Ton ver turc des francopho-
nes vers les autres races. lt*T autres cultures: après
(oui, ta porte n'csi-clle pas ouverte (dus les jours
de la semaine? Les pamphlets publicitaires ne
disent-ils pas: . ((Hnjre deux bières, entre deux
cours, entre faire, un tour-il l'Entre deux))? Combien
d' entre' faudni-t-il prononcer pour (pic certaines
personnes comprennent qu'elles sont les bienve-
nues a l'Entre deux?
Les francophones du campus de ta La uren tienne
uni réussi à" obtenir une place bien Ht eux où ils
peuvent se parler et échanger en français leurs
idées en écoutant de ta vrai bonne musique: et
ils sont eu minorité! Qu'est-ce que ta majorité
jalouse attend pour en faire, autant? Si c'est
Que possèdent les francophones eu plus de ce
bloc de ciment bien éclairé? ", une question 'très
facile à répondre: ils auront toujours leur' tangue
leur culture, leur intelligence si étinccltantc. leur
musique, etc., et c'est justement ce ciment qui
les concrétisera et les conservera ensemble; C'est
justement ce ciment qui leur permettra de ne pas
s'assimiler et do ne pas suivre comme des petits
d lie us battus cette majorité qui veut les écraser.
^C'csl justement ce ciment.- qui fera des .franco-
phones. un groupe A part entière, autonome capa-
ble de fonctionner par lui même, capable de se
tenir debout la té te haute en sachant que leur
cause n'est pas perdue.. d'avance. Aussi longtemps
que ce bloc de ciment et toutes ces autres armes
pacifiques sont entre les mains des francophones,
la majorité de la Lauren tienne envieuse ne pour-
ra s'en approprier; ce sont ces a nues qui feront
l*e ux la future majorité.
fntre deux a sa porte toute^grande ouverte
i>ur y acecuillir ceux qui la trouve mystérieuse.
rttix qui- ont peur d'y pénétrer et ile"hrdéc6uvrîr,
ceux qui craignent de serrer la main d 'un(e) franco-
phone et d'en faire son àmi(e).
Si tu étouffes, si tu as besoin de lumière et de cha*
■ leur, KNTRI: faire un tour car CA Si- NT BON a
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Mercredi le 24 novembre eut lieu 'à l'Entre* Deux,
une * rencontre non-officielle d'un groupe
d'étudiants dans -le but d'exprimer' leur point
de vue a propos d'un changement possible à
l'Université afin de remédier aux problèmes
que présentent, les étudiants lors de leur
arrivé: Problèmes se situant au niveau de ta
formation , académique et de la préparation
valable pour- leur entré a l'Université dans La
section Atts et Humanités.
Apres une discussion rapide, nous pouvons
dire que majoritairement les étudiants
présents furent en faveur ' d'un changement
académique universitaire. l r a forme et
l'application du changement n'étaient pas
à ce moment prise en considération, H
s'agissait bien de voir et d'écouter tes
étudiants .en face d'une réforme souhaitée
par quelques professeurs, dans te cadre d'une
amorce de ** consultation auprès des premiers
concernes J ■
Dans le sens- de" cette- amorce, il fut déplorable
"de constater âïï niveau"" ~dc s participants; un"
certain manque de tolérance * face aux
opinions différentes qui " furent exprimées.
Déplorable,' car tout individu a te droit
d'exprimer ses vues personnelles sur un
sujet donné et ' cela devrait être encore plus
vrai à l'Université!....
réunion
Cette " réunion est peut-être le reflet de la
pensée de l'ensemble des étudiants
francophones et pour le savoir vraiment il
faudra '. d'autres rencontres afin d'informer
les intéressés tant qu'aux alternatives et aux
modalités préférables pour cette réforme.
r Refonte des programmes
Après toutes ces démarches et seulement
après, le conseil représentatif des étudiants
pourra maintenir une position* officielle,
(Encore- 1 merci à tous les participants)
UJCIKN LAFORTE
PRESIDENT D' ASSEMBLEE
Ce qui suit se vint tin résumé des diverses opinions
exprimées par les étudiants an. sujet du projet cic
refonte de septembre 1976,
A» Favorables
Une refonte est souhaitable, mais elle ne doit pas
nécessairement suivre celle qui est proposée dans .
le document de septembre 1976 \
Quelque soit la refonte ' adoptée, clic devrait
inclure des dispositions visant à remédier au
problème de la 'langue française écrite et parlée,-
Pour certains, ce problème doit être résolu par
Jcs écoles ^ secondaires et l'université ne doit
n'en préoccuper que de façon temporaire.
~H y a ~ rFpéltiîon dans ~lc contenu - tics" "présents
cours d'introduction au niveau de' la première
année,
B. Non-favorahtcs
.•
*
Certains sont inquiets 'de tu nature générale du
contenu des cours .inclus dans la refonte
proposée. Pour eux, cela entre en conflit avec
le besoin de connaissance spécialisée lors de
l'entrée sur • le marché du travail. Aussi cette
nature générale est plus de niveau école
secondaire que de niveau universitaire.
Le projet de refonte n'est* pas souhaitable car
il contraint les* étudiants a certains cours "alors
que ceux-ci s'attendent a un choix lorsqu'ils 'vien-
nent à l'université. Certains considèrent même te
projet comme partcrnalistc.
If semble à certains que l'on utilise les problème*,
de la francophonie sur te campus comme e.veuNe
pour une refonte. Ainsi à cause du peu d'étudiants
inscrits aux cours français, on essaie de créer un
nouveau programmc^S^at pourrait attirer plus
d'étudiants.
h
ri
Une refonte des programmes francophones don
être UTOimpagnéc d'une refonte des programmes
anglophones.
Vers la fin de la réunion, les étudiants présents
.expriment leur position par un vote qui dcuiu-
le résultat" suivant: —
- en faveur d'un changement: H **— «ji**
- contre un chùpemcnj ,_„..,
(maintien du statu quo); 2
-abstention: 4
* . • ..
Enfin les étudiants demandent ~t|U'Urt"e rétfuion
générale de toute la francophonie du Campus
(étudiants, professeurs) soit tenue à l'auditorium
Fraser pour qu'y soient discutées toutes k*\
propositions de reforme^ des programmes franco-
phones qui ont été-avancées a ce jour.
Le 29 novembre 1976. -
R Btsson. " . .
lalrtlr ■
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Novembre 1776
k
Bilinguisme a la cour provinciale de Sudbury
Notre professeur * sociologue; le grand blond, coureur
des bois, s'est engagé tout récemment sur une voie*'
jusqu'ici presqu'intouchéc. Il a troque son fusil pour
une arme ù "double tranchant,"!» justice". En effet,
grâce à l'initiative de- F.R. Rihordy, celle de l'équipe
"Uu Service d'animation et la contribution inestimable
d'une vingtaine u"c scs.étudiants, on nous a offert un
gibier* des 'plus intéressants le 9 novembre dernier.
Ceux qui malgré les roules enneigées se sont rendus
ce. soir la assister au "débat public rc: bilinguisme à
la cour provinciale de Sudbury" s'en sont félfeités.
L'attaque fut brillamment orchestrée par quelques
éclaircurs (étudiants, professeurs et citoyens concer-
nés) et grâce au grand meneur, tous eurent la chance
de placer leur mot. Sans ses interventions, les' avocats
(orateurs de métier) auraient fait des pteds pour nous
garder la bouche bée. Les sift invités présents, le Juge
Mattc, tàc Huneuult, Hurtûbisc, Lolandc et Phurand
ont bien tenté de monopoliser le terrain mais se sont
vus refuser ce droit (ou est-ce un privilège?) par notre
meneur, guide ct'arbitre F.X.
Un fuit est maintenant très clair, fc gouvernement de
l'Ontario prend nos sous pour nous servir une giblot-
tc" difficile à avaler.. Un projet-pilote a Sudbury (dont
/ ^-lt**ptlo te est inconnu) soffr an t la possibilité d'avoir un
procès en français. Quelle farce!
JD'abord,'peu de publicité entourant îc projet, ensuite,
les bras de la justice tfes policiers) disent pour la
plupart ignorer que ce service existe et pour terminer,
des juges qui ont le droit (ou est-ce un privilège?)
d'acquiescer ou de refuser la requête d'un accusé qui
scrait.au courant de ce droit (ou est-ce un privilège?)
En résumé, la phrase de Réjcan Grenier... "Calice de
sacrament, y'a tu quelqu'un qui sait qucq'chose?"
Personne n'a pu détermina* la durée exacte du projet
en question et connaître le nom de celui ou celle qui
aura la tache de l'évaluer, car rious avons appris qu'il
sera évalué, mais sur quelle base et par qui, Dieu seul
le sait
Le Juge Mattc n'a pu que citer les "articles de la loi
touchant le sujet, d'autres ont souligné .que le franco;,.,
ontarien ne sait pas s'cxprimcr^tils cherchaient eux
aussi leurs mots) en s'empressant d'ajouter qu'ils se
sentaient très intimidés par l'idée de parler le jargon
juridique, en français.
■ ■ On p ourrait presque croire qu'une cour de jusiice
voit défier de nombreux linguistes a -coeur de jour-
née (faudrait en parler a Jacques Roy, il pourrait
peut-être nous éclairer là-dessus). Tout ce que je sais
c'est que si j'ai a comparaître en cour provinciale ou
autre j'espère que je ne me ferai pas embarquer pour
le pénitencier sans môme avoir, eu la chance de parler.
Si seulement je connaissais leur langue, ça me serait
sûrement aussi utile que l'anglais, surtout si les
>équistes* perdent leur élection et^que les FLquiv
tes" décident de s'impatienter.
NICOLH LALONDH
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'. 3
Vous trouvera plattc des réunions? C'est parce que
vous ne connaisse/ pas ça. Voici où mènent la plupart
des discussions dites "officielles" sur le campus.
Par une session de conversation particulièrement in-
tense, notre photographe, humilié, se sentait" 'liaui
comme ea". (En fait, on doit dire qu'il était rendu
"a quatre pattcs"> Celui lui mérite une nouvelle
perspective, particulièrement significative, de sa '
situation.
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' f^ i v',v'y^M"» ■•■*#*.—**.*: ;
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A propos
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desespoir des francophones de rilniversïte
La situation actuelle n'esi ni viable, ni souhaitable... affirme un sociologue !
Lafrancophonic se porte mal à lu Laurenticnnc.
C'e^t un fait indiscutable sur lequel s'entend
rcnsfcmbledc l*cx*îeutïf provisoire de l'Associa-
tion dcs^Trofcsscurs et .Administrateur franco-
phones. Il est nécessaire de ne pas s'en tenir
ù un statu quo dont la conséquence sera vrai-
semblablement la mort lente dans un délai plus
plus ou moins long du fait francophone sur - le
campus. La crainte de perdre leur situation
devrait Inciter l'ensemble de nos collègues ù *
s'interroger sur la sit/iatfBn présente. Mais '
plus ' important est le fait que les francophones
représentent en Ontario et dans le Nord en
particulier une minorité culturelle importante
aux aspirations» aux ticsoiiis, — eonseients et
inconscients, auxquels sc^doît de répondre
l'Université Laurenticnnc. - Le ' rapport du
comité de planification à long terme, approuvé
en 1974 par le Sénat t insiste" d'ailleurs sur
l'aspect prioritaire du bilinguisme a la
Laurenticnnc, niais il ne fut suivi d'aucune
conséquence pratique. Depuis des années
d'ailleurs différents comités ont proposé
des solutions* souvent partielles', sans effet.
Le découragement profond de beaucoup d'entre
— nous- s'explique donc aisément, aussi bien
qu'une certaine radicalisation et- le refus de
compromis. Je me sens sur ce point entièrement
solidaire' de l'exécutif provisoire _ct_c'c5L..puuL_
cela que je tiens à oeuvrer en son sein e( non en-
'. , dehors.
l\ir contre îanT au niveau du procossus tft con-
sultation qu'A celui des idées directrice derrière
les propositions,- tant du point de vue de l'effi-
cacité qu'a celui des principes de philosophie.
éducative tant du
point
celui
de vue du contenu
du réalisme politique
au sein de l'exécutif
désolidarise cependant
académique qu'à
et économique" majoritaire
provisoire donc je ne' me
pas.
A- Processus de consultation.
L L'essentiel*, du projet fut préparé par un petit
groupe, ce qui est normal et présenté en avril
a une assemblée nombreuse, peu familière avec
le projet, ce qui .eut comme conséquence inévi-
table que les 'discussions "revêtirent davantage
un caractère critique (.évidément positif aussi
bien que négatif) et que tes idées nouvelles et
les alternatives ne furent pas présentées.
L*été est un temps peu propice aux rencontres
et aux discussions. La réunion du 8 septembre
fut^j/ès peu. représentative soit que les collègues
aiem encore été absents du campus, soit qu'ils,
aient éprouvé le sentiment que rien d'important
ne s'y passerait, soit qu'ils aient pensé à tort du
reste, que les convictions étaient dèjîl fortement
établies. Malgré cela, elle permit de voir l'absence
de consensus.
2- Il 'n'y eut pratiquement pas de consultations-
•avec le milieu étudiant et leurs organes représen-
tatifs. ■
3. L'absence de concertation avec les départements
cl les sections interdit de tirer des conclusions sur
les effets du projet, *""
• 4. Il n'est pas tenu compte des essais, parfois enco-
re il un stade préliminaire, de rôrganisatinn de
certains programmes au niveau secondaire et de
l'ouverture récente du dialogue entre tes primaires
et le secondaire où l'OISË sert d'ilitcnnédiajrc,
B- Idées directrices, derrière les propositions (docu-
ment proposé le H septembre, p. c >)
a) ce qui est dit explicitement * "
I." Les connaissances générales" de l'étudiant fran-
cophone entrant à l'université- sont insuffisantes.
Ç*cst. généralement vrai pour les francophones
ïïrps Testée moins.pour les anglophones?
i
, 2: — Les connaissances linguistiques de l'étudiant
francophone crWarl* A - l'université sont insuffi»
» santés. C'est gcSiérate^rTelû vrai mais je pourrais
citer ici une boutade d'un collègue anglophone:
le problème est que l'étudiant francophone a
deux langues secondes, le français et l'anglaist
. alors que l'étudiant anglophone n'en a qu'une
l'anglais. .
3. L'étudiant doit être initié très tût a la recher-
che. Sous ce vocable prétentieux sont mêlés des
choses aussi diverses que la forme des travaux,
l'utilisation de ta bibliothèque et des sources,
les techniques de recherche, l'application en
groupes, de ces techniques. Ne figure pas contre
la méthodologie qui est la manière de traiter
un problème, l'approche épistomologique.
\
4. Le programme revêt un caractère coercitif.
L'Université de 1976 doit être le Jicu de l'ut Ni-
su(ion-de la liberté, même si les professeurs peu-
vent faire des suggestions et donner des conseils
â l'étudiant, et non un lieu supplémentaire
d 'infantilisât ion entre l'école et te monde du
travail.
5. ■ Cette initiation doit revêtir un caractère i ri-
te rdiseipl in u ire. Si je # n'ai aucune opposition à
une certaine interdisciplinarité, je ne ta conçois
pus au ssi préma t u ré me ni.
■ ë
Avons-nous la prétention de donner une forma-
tion universitaire tout en comblant les lacunes
linguistiques et culturelles dues tout d'ahord à
des causes historiques, politiques, économiques
et sociales ayant pour origine la situation parti-
culière des Franco-Ontariens. groupe minoritaire
et défavorisé, celles des enseignants primaire et
secondaire? Si nous croyons qu'il est impossible
de donner une formation universitaire aux
frnnco-ontarjens disons le sans ambiguïté, Person-
nellement je ne le crois pas et c'est pourquoi
j'aime enseigner ici.
n'est pas dit et est implicite dans le docii»
i>) ce qui
ment
"1"
3.
1)
('•
IV
4.
5.
u.
D-
t.
3.
H
I.
'^"restructuration rie la prcmièrc-apnec im-
pliqucrait la restructuration de l'ensemble
du programme francophone, dont, je le recon-
nnis-fa-sttutation est-angoissante: — —
L'interdisciplinarité, en. grande partie mythi-
que, se retrouverait dan$ la suite du program-
me.
L'idée du collège frahcoplumec séparé, main-
tes fois rejeté par le passé, ressurgîi sous une
forme insidieuse. La , francophonie à besoin
de foyers: le départementale _ français. l'Uni-
versité de Sudbury\ l'Ecole des^ciences de
l'éducation et une section plus eohérante de
sciences sociales pourraient jouer ce rôle. 11
tic faut pas oublier non plus l'idée de la mai-
son francophone ( I ) ^v«^- —
Il y a évidemment un danger à lire à travers les
lignes et un procès d'intention est toujours
possible.
L'efficacité des propositions* pour donner vie
à la francophonie
Les meilleurs étudiants franeo-oiHariens. ils
existent, qui donnent un relief aux classes
et stimulent les? autres, n'auraient aucune
raison de suivre un tel programme. Soit Us
se dirigeraient vcïs les' sections anglaises,
soit ils part raient ailleurs,
L'Université taure n tienne perdrait «in
pouvoir d'at tract ion " en progrés sensible
pour les étudiants québécois.
La section française de l'Université serait
condamnée à reproduire le" Collège de.llcarst,
qui trouve sa justification dans sa situation
marginale et ses ressources financières en par-
tie par les cours offerts en anglais, ce qui ne
serait pas notre cas.
Les étudiants hésitant à se définir comme
francophones, choisissant de se définir comme
bilingues seraient' amenés à faire un choix qui.
je le. crains, nc-senrfl pas nécessairement ta
francophonie.
L'étudiant acceptant de prendre Je risque de
prendre deux cours en français en étant incer-
tain de la qualité de sa: langue serait refoula
dans la section anglaise.
Les écoles (éducation physique,. travail social,
école ^d'infirmière et en prinçit» commerce)
seraient "amenées à orienter ''leurs étudiajits
vers des programmes anglais, mieux adaptés
et déterminés. ■
Loin de progresser, le nombre des étudiants
inscrits dans des cours en français diminuerait,
Philosophie éducative
Remplacer une université embryonnaire par
un. collège, qu'il soit ti*> genre classique ou de
formation générale, paraît extiènemcnt pes-
simiste:. "A quoi est-ce que cela peut ser-
- vir à nos pauvres petits l ; rancoOntaricns
d'avoir une formation universitaire?
L'interdisciplinarité au niveau du premier
cycle universitaire est un myth e qui fut
a la mode (une collaboration meilleure *
entre sections francophones parait souhai-
table et possible).
Si le besoin de CEGEP se fait sentir disons-
le. .-
- • f
Contenu académique . * _. .
Sans rentrer dans les jjétails de qui n'est pour
l'instant qu'une orientation, disons que le
' contenu académique proposé est d'une pau
vrcté navrante.
introduction aux "Humanités" '(p. h et 7)
C'est probablement l'un des points les
imenx fonnulé des propositions, même si
je te trouve trop étendu et ne comprends
guère pourquoi Je sacré se trouve là plutôt
qu'eft Sciences Sociales.
J
Introduction aux Sciences Sociales (p.8)
Si le "premièrement';, les relations entre les
Sciences sociales, est indiscutablement quel-
que chose de positif et de constnictif, le
"deuxièmement" concernant les concepts
fondamentaux me paraît à la fois mal for-
mulé, sans caractère de représentation de
l'en semble des sciences sociales et devant
être traité dans d'autres cadres.
X
Initiation à la recherche
La confusion est complu le entre epistémo.-
logie, méthodologie, techniques de recher-
che et la banale présentation d'un sujet de.
dissertation, qui' peut et devrait être traité'
dans n'importe quel cours. Je ne parle pas de
la naïveté qui consiste à croire que des étu-
diants de première année peuvent faire in-
dividuellement, ou plus n ai ve ment encore,
collectivement, de ia recherche au sens pro-
pre du terme. Après avoir été sous-estimés
ils sont surestimés.
4.
Français parlé, français écrit (p. *> et 10)
Le programme frappe par son ambition ex-
cessive, partagé entre le désir de combler
des lacunes, auxquelles l'université, ne -peut
rester insensible.- et Une- diversité' extrême
des centre d'intérêt. " „_^
Je ne m'attarde quère sur le contenu dft^pro*
[imitions, .qui me méritaient peUl-etre., plus
d'attention si elles n'avaient autre chose
qu'un caractère opératoire, si .elles n'étaient
autre chose qu'un catalyseur de la réflexion,
si enfin elles n'étaient aussi inconséquentes.
»HH|»1
Réalisme politique et économique â moyen
et à long terme. %
Nous n'avons aucune certitude que le niveau
d'aide actuellement accordé parte fédéral aux
minorités francophones et aux bilinguisme
sera maintenu dans un avenir proche, inoy en
ou lointain, saiis eue davantage assurés que
le gouvernement provincial reprendrait^
cette charge. Il lue paraît trè ^ inopportun de
doter les francophones, d'un appareil dont
le financement n'est pas garanti pour le
futur.
Il ne reste pas moins que les problèmes qui
se posent à nous rcvctcrjl un caratère gravé
et urgent et que nous n'avons' pas d'autre
choit que les analyser et y trollver îles solu-
tions partielles peut-être, provisoires peut-
être. *
4». «%'«««
._ .4 - -
/
/
).
E VOYAGEUR, c'est la vie de la commu-
nauté francophone de Sudbùry et de la région
86, rue Ignatius
673-3687,
V
* ' .-.
r' i"V ' i:r: r
* *
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n.'.-**— -
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Esquisse de la writaNe âme du Canadien français
(ou L«
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W and* ri ut» typiqut» du Canada' franco phon«!)
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Depuis trop longtemps, le -mythe fut (et l'est
encore propagé a propos caractère sédentaire au.
Canadicn.fnnçds.- Comme je tenterai de Impliquer ■
cet e fausse mystique se démontrera comme et
rien de plus .que la pire foutaise, puisque rien n est
P ' US ^Premièrement, il nw semble que les premiers
colons (iui s'installèrent dans ce Pays de la G ace Qua-
riSpl wnwUe,.vonus de-la- France-, pourraicnU wee- ■
"SE compas aux pionneis du Far West a,né-
ricain Ils endurèrent autant (j< veux dire les colons
fr incai S que les aventuriers du pays qui se «r.nive au
u U nôtre: témoin: Tadoussac. r*1f*g>g%&
uui furent, grâce au climat, etc. . ., des échecs, ht puis-
Sins préparés pour le climat glacial de nos hivers
tes d'une certaine Sibérie, ils moururent, au début
de l'installation, comme autant de pauvres vie : mies.
d'Iliroshima. non? (Comment ain.ez.voiu ces hyper-
blcs extravagantes, mais efficaces . )
Pour que nos aïeux laissent la France pour
venir s'exiler culturcllement dans un pays, qui a
Equc. fut cru pire qu'un Royaume de Ca.iH.ba les
au fond d'une brousse africaine noire et opaque té-
•••motgnent.- a s«. X ..d'un.. «Prit aventurier énunet. içnt
remarquable! Cela exigeait autant de bravoure et d m-
Spcndance qu'une colonisation éventuelle d'une : pla-
ï vides; je ne veux. pas ^enirredondant ou mono-
■ tone. ce que vous ressentez déjà, n'est-cc-pas?) Car
- ,i"scr un Paris, un Versailles où la province; iou
e mat méditerranéen ou/et continental relative nenl
• nu plaisant que de risquer de devenir un château
de «lace!; tout cela nécessite une mentahlé à la Sparte
Imon Plus! lin d'autres mots, cet esprit demande
d" la conviction, de la curiosité soit un Wanderlust
• qui inonde chacune des cellules cérébrales! •
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j'oubliais presque .de dire que nous héritons
Ues coureurs de tfoîs un esprit M»» J d exp o-
rateurs à la Balboa, et un goût .sW = s grands
"êsnaecs libres, des deux d'azur à 1 infini, la mer
allée avec le solcil'XRimbaud). Car .quel Canadien
f!ançats Ç ne rêve pas de bivouaqueras lcs_bras
mactocosmitiucs des Rocheuses.'
.' Retournons a 1976 A,IX! N;avcz-vous
jamais- ^marqué que l'ambition de notre ■elhnie
(surtout les mules!) est de rouler, dans MJWo
au chrome si brillant que ce dernier éclipserait merne
le "ttliUcr" d'un Uberacc, ou d un David Bowic.
version 1974! L'aillo, il me semble est la meilleure
indication de jiotrc esprit nomatc bohémien ;-nous
n'avons qu'eiTuger selon le fait que p lu^cur? mern-
bres de riotre populace ont tes plus belles autos, u
ne compareraient certainement pas avec leurs ocllts
- maisons reproduites en art «<^ u V^* l8 t
■par ■ l'artiste Bicoquc-Taudis-Bidonville! • Car le
véhicule privé roulant est notre visa pour voir du pays:
c'est presque notre vraie habitation permanente qui
a l'avantaRC. comme une caravane de romanichels,
d'aller où l'on -veut, tandis qu'une maison «dmairc
n'a pas la locomotion aisée de la machine de I évas.on
montée sur quatre roues!
.Eii pariant musique, j'ayais lu -quelque part-
ouc le Québec achetait le' plus de disques et d instru-
ments musicaux que toute autre, région de l.Amér.-
quc du Nord ! lit cela. est yraL les Québécois ont un
roui, cosmopolite sans parallèle ailleurs: its admirent
autant Beethoven. Saiut-PreDx et Kiks •(généralement
UG! selon moi, sauf Belh). du Ud Zeppelin cl
autres types mucicaux décadents et perforeurs de
■•tympans- ■plus-créateurs- de- madstroniK-corvicaux:
un son que certr '* éléphants en marche pourra.en
produire. Et I *isons de disques (c.g. Capitol
'Records. A P ' . ^cca. etc. .. .) le "vent et exploi-
tent le marelle pour manger leurs dollars, leurs
lipinards !!! ■ ■'..#-■• iî *
Nous aimons aussi manger ! Les Canadiens
français l'ont toujours été, et seront toujours, des
fanatiques des plaisirs gastronomiques ! Nous
aimons tellement la bonne, chère (ainsi que trop
d'alcool, etc. . .et les jeunes leur marijuana, etc!)
Nous sommes d'abord, des Bons Vivants, des
Penseurs après!!! '
Le mouvement hippie a eu énormément
d'influence au Canada français, vu que notre peuple
admire l'esprit cosmopolite, anti-est ablisinncntaria^..
nistc(ccla se prouve si l'on entend comment la masse
aime blasphémer, maudire, etc. . . voir calomnier
Dieu, les polilicicns-hélas ! en majorité corrompus,
du moins dans l'histoire politiquement horrible
-du-Ouébcc--J:églisc . ia_nje sse,.e te ._J$ qu'ont çii_ces
rebelles sociaux. Et leur scxinlité peu- mlubée cor-
respond tellcnient.au caractère aimant typique des
Canadiens français (et des Français aussi!) je dirais
même que cela est notre sports favorie !
» . I
Jo «s aussi aj.iu.cr ;,uc "°'« f ff"™S" %Pt
dont Robert Charlebois décrit gc c ^^tS'.
wmmm
v.
t-
Yoox — cc!u n'ost -qu^un_début pour.
-'prouver» que nous sommes fondamentalement des
nomades (pourquoi Kerouac a-t-tl fait sensation
"au Québec?) -et non. des sédentaires, comme I es-
tablishment a voulu nous faire croire. Pourquoi?
** — -
Car il est plus facile d'exploiter des gens qui ont
Se is stables ***** oui ne demeurem ^mns
î^^ffi^C^GU Robert Charlebois )
Daniel Rhéaumc
MEILLEURS SOUHAITS
pour le temps
des FETES
rjjj^^.-^?^^)^^
' ' {
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BOURGEOIS
GENTILHOMME
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MOLIERE
à la SLAGUE
le 2-3-4 DECEMBRE
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là. -■ W<a cfT* \ n
• . Vous avez pcuNtrc remarqué que ce. numéro du.
• tournai n'a pas "été baptisé. Pour des «•"«"«fu-
ment intell Rentes que nous communiquerons plus
Srd à quiconque sMntcressc à la chose L'Etendard
-, - Su» «S un nom inacceptable Le choix du nou-
S 7om résultera d'un long & sérieux cheminement.
. el de pensées *«XïfSÏÎ5
■■■de mener une enquête informelle .auprès des étudiants
mi flânant àt'Entrc-deux. . . .
Uurs réponses nous ont tellement impressionnées
^ous avons décidé de vous faire part dcsmculcu-
rS Sslatez par vous même l'éclat de leurs propos.
La poubelle
•'envoyez-nous vus articles"
h
La guillotine w
, "des questions bien tranchées
. Le pou
"en* caractère gras"
S,Tir'-%
^V
♦*< v -
■ 4 m m m ■ « j
Lu poule
"a pond, c lie' \ .
Le Christ
• "on ereve pour vous
a
\ *
La Baini! ' \ vouvclier cher un noin
. ' a vous fait iiimirrir
"journal des jeunes île 7 à 77 lbs
Narcisse '
u ' -le journal des etiuiuirusiiuis'ïiirncnt -
— ■sidibeiaWesUiiKalah:iri gi
• -des articles arides pour coeurs descelles
Y tof mayachev" '^
-\>» compte vos jours" ,
Le tliionc
" "on repond à vos^esoiiis"
,/.
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//
. _ A
C.S"
.4«
Le prisionnicr _ .^
< - "le journal qui cicusc sa nïatière*
La croule
"pour des étudiants prolétaires'
Communiquez au journal votre choix préféré. Dans le.
o clS n micro, pcul-ctie accorderons-nous le eluux
n pu à "« à IMdiTOn que vous lise/ présentement
Se à reprendre notre enquête pour ; nommer afin
«le trouver un nom pour la deuxième édition. --
"A rose by any ullier mime '. . .Wuld smell as sweej"
v.
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FACE A NOTRE HISTOIRE
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Les condiiic»u7t^isteaUè»iles actueTTc^ çl'an^r
peuple ne peuvent s^x^q*JK:Tr$5e par un regard lit s-- -' prtT IN M iDIF DnCF
-torique sur ses espoirafses problèmes et ses réalisa- - iin-mMUic-nyac
-*.
Four nous, franco-omariais l'étude n'est pas
différente.
L'établissement de la francophonie en Ontario
temonte déjà a plus de 300 ans. alors que Samuel de
CEiamptain, suivant la route des voyageurs établit des
fortifications tant au long de son voyagcPcu à peu
une population quelques centaines de français ira
occuper les régions du sud ontarien (Windsor, Niaga-
ra, Toronto, etc. . .) avant que la Nouvelle-France
ik tombe aux mains des anglaiis en 1 760.
Suivra alors une immigration anglaise vers le
sud ontarien qui apportera une transfonnatlon ethni-
que de la région. Le francophone devient peuple mi-
nôritsirû san&qii'fJ puisse y faire beaucoup.
( Simultanément, cependant, l'expansion que-
. becoisc hors* des limites des rives du St-Laurcnt, dé-
bordera dans ce qui c|f<uiiiîurd1iui Test de Pontario.
Plus tard vers 1880 -55 LrconstrucUon de chemin de
fer trans-canadîcri favorise l'immigration francoplionc
vers le nord de la province de Pontario, créant ainsi
un secteur canadien-français fort hors du Québec. Au
moment on assiste i une augmentation de la pôpula*
lion non française des régions occupées par les fran*
- co-ontariens qui repidement submergés par le nombre
d_*étrangcrs f perdent le contrôle de leur région. L'as-
similation anglaise commence â ce confirmer.
-, Le règlement XVil du gouvernement ontarien
présenté en 1912 et amendé en 1913 porte un coup
dur à la survie de la francophonie ontarienne. L'abo-
iition de toute échecatien-française dans tout Ponta-
rio est exposée par cette loi.
Les francophones" devront parlementer pen-
dant quinze ans afin de modifier ce règlement et de
permettre l'éducation en français sous jurisdiction
. privée. Le .règlement de 1912-13, acte-de sabotage
oontjre le franco-ontarien a certes eu- des résultats
néfastes. Fraumatisé par la perte de son droit le plus
cher, celui de pouvoir vivre selon ses origines, les *'
francophones "accepte de plus en plus l'assimilation
Croyant être seul responsable de ce qui lui arrive, le
francophone ontarien s'appître sur son sort. \
On se bldmc mutuellement pour la perte ■
de motre ruchesse existentielle. Le - "mcKing-pot"
anglophone effective de la bonne besogne. Culpa-
■ bilisé le franco-ontarien se trouve mal dans sa peau.
Ceux qui diront que l'assimilation ne se produit pas
n'ont qua regarder les chiffres suivant. En 1931 alors
que 8:7 o/o de la population ontarienne se dit d'ori-
ginc française, seulement 6.9 o/o de la population
ontarienne affirme utiliser le français comme langue -
principale au- foyer. Hn 1971, la situation empire. ••
AJors qu'augmente la population d'origine franco-
phone (9.6) une baisse dans le nombre de gens
disant utiliser premièrement le français au foyer
diminue a 6.3 o/o.
Mais ^bc^faut-ir faire devant cette baisse de
l'esprit français cn&rrttmo?
Faut-il accepter l'assimilation a une façon de
vivre étrangère à notre être, croyant que nous sommes
fautifs.? ,Ou bine, devons-nous combattre afin de faire
revivre notre histoire, notre langue, .notre réalité
• francophonie? & vous de Juger quel choix est le plus .
noble. 1 ■ .■
b ■ *
Jeun *Yves Caycn
La nouvelle quipe du service d'animation tente cette
année par tous les moyens de rallier le plus grand
nombre de francophones. Grâce a ce manège, notre
petite animatrice espère ranimer une vieille flamme
qui semble vouloir mourir.
•tains crient au secours ! D'autres à la dépense ï
Entretien -.deux les coeurs balancent. Pires encore
que les étudiants indifférents, sont les professeurs
réticents qui pourtant nourissent leurs bedaines grâce
a nos cennes. * ~ ■
' A ceux-là vous pourriez offrir comme cadeau de Noé] ,
un billet gratuit (aller seulement) destination incon-
nue. L'équipe du service d'animation vous en serait
tré$ reconnaissante et en guise de remerciement pour-
rait faire les arrangements afin que vous ayez votre
passeport en réglé. . ]
En attendant que Noël arrive, Marie-Rose aigùse f
ses patins et compte bien vous accrocher au passage.
- Fcrnand Dorais fait tout son possible pour faire
"décoller" Patelier de théâtre, 'Espérons qu'il va y
arriver. Les .coups de théâtre ce n'est pas notre
spécialité mais il serait grand temps que l'on apprenne
cet art trop longtemps réservé à la Vcrémc" de notre
société. Fais comme René, Fcrnand, rnontre-nous ce
qui peut se faire. , .à Sudbury comme ailleurs !
Pour ce qui est de la photographie, chers adeptes,
' prçniez-vous en a nos administrateurs, qui n'ont
pu trouver un local adéquat." Cédcric est choqué,
l'équipe du service d'animation est déçue mais
cjii sait, après Noël, ça va peutétre s'arranger. E'aut
être patients, et puis faut pas vous décourager pensez
.à ce cher-René, l'attente "lui y connaît ça"!
Nous comptons tous vous voir la fraise lorsque nous
aurons notre réveillon de Noël le 9 décembre pro-
chain au salon de l'université de Sudbury. On vous
préparc un party avec des tourtières en quantité si
vous promette/, de n'en manger pas plus que 3 mor-
ceaux par invité. H y aura de la musique pour danser
et le pére Noël doit nous visiter. Celui-ci aira des
surprises à «ffrif. Donc a ne pas manquer !. . : sinon
. on aura des tourtières pour l'année.
ramme
interprovîncial
de moniteurs
de langue seconde
Ce programme, financé par Jo Scaùinnat â'Ètat
s 'ad? osso aux étudiants do niveau untvm niintro ou
Canada. Lo programma comporte douxûspocto: ô!u« ■
dos a temps ploià ot travail a temps portiol comme '
ûsaislant au professeur do languo sœondo dans une
ocolo pdmairo ou secondaire, normalement dans une
outre province quo la province do rôskJcnco.
Un minimum do 500 candidats sélectionnes pourront
recevoir au moins $3.000 pour nout moi3 do partici-
pation ot seront romooursôs pour un voyage aller-
retour do Jour rûsidonco.
Pour oblonir uno brochure do rensoioûomonts ot un
formula rro dodomando. voulez écrire ô
Roy Schott, Coordonnâtes
Division dos Échanges ot Projets spéciaux
Minfstof o dé l'Éducation
Édifice Mowat. Quoon's Par k
Toronto, Onlano M7A 1 L2
Dalo iimjlo pour les demandes d'onvot dos formulaires
ostlo 31 dôcombro 197G; pourlos formulaires do.
demande remplies to 1 4 janvlor 1 977 .
Ontimo
fi
Minlslèffl
de
l'Éo*uc«Uon
CatOùii Cgi nunotti* ■ ■ .
Oo ïEducaixjn (Canada)
■+
Secrétariat
d'Etal
îwJiMMlr^dfe
COURS DE LEADERSHIP
I
* ■
L'Institut Provincial Francophone de Leadership,
organisme à but non-lucratif, subventionné par
le Ministère de la~Cïïlture et de la Récréation, pf-
offre depuis trois and déjà un programme de
formation_ènvIeac}ership. Ce programme consis-
te en Trois sessions d'une durée d'une semaine par
.armée et dé 60 heures d'études personnelles entre
chaque session. Les dates et le lieu des sessions
feront déterminés le 4 décembre 1976/
*
En collaboration avec le Ministère de la Culture
et la Récréation, l'Institut se prête â offrir un
deuxième service. Intitulé "ateliers spécialisés" "
cç service consiste à offrir des ateliers pratiques
de fin de semaine, d'une durée de deux jours, â
des groupes qui en font la demande. L'Institut
n'acceptera que des demandes précisant le sujet
de l'atelier çn question. La demande sera consi-
dérée par l'Institut et le Ministère en fonction
des objectifs poursuivis et des argents disponi-
bles, L'Institut et le Ministère se réservent le
droit de limiter le nombre d'ateliers offerts.
Faites vos demandes,dès aujourd'hui en commu-
niquant par écrit ou parMéléphone avec les
représentants régionaux rfu Ministère dont la
liste parait ci-dessous, ou directement avec le
Bureau de l'Institut à l'adresse ci-dessous.
Pour plus amples renseignements, n'hésitez •
pas à communiquer avec nous,
CONRAD MOR1N
AGENT DE PROJET.
M
»V*
J£V7Xe 2)'M0U7Z JVJAMS.
jown eonsontm^sûii sumsMAve
AUDITORIUM DES SCIENCES DE L'EDUCATION ,'
VENDREDI LE 10 DECEMBRE 1976
LES POE TES PR EN N'EN TLA PAROLE SUR
LA PLACE PUBLIQUE
ET POURQUOI PAS!
LA POESIE SE VIT AUSSI EN DEHORS DE '
- L'EXPERIENCE SOLITAIRE DU UV/iE, ',"
ENSEMBL E DANS L 'A MITIE 'UNE CUIS!- ■
NE CHALEUREUSE
., ... ."QUELQUES PETITS POEMES OUI SOR-
TENT DES TENEBRES GLORIEUX DE NOS .
AMES" (EPHREM)
■ ■ ■ !
. .... DES CHANSONS QUELQUEFOIS LITANI- ■
.. . • QUES QUE VOUS ENTONNEREZ
.-DES C0MMEN TA 1RES SUR L'A C TUA L I TE
DE CHEZ-NOOS, ET D'AILLEURS PARCE
QU'IL LE FA UT (A VEC SA UCE PIQUANTE
EPICEE A POINT)
h
PAROLES-ET RYTHMES D'ICI. POUR SA-
SOUVRER A VOTRE GUISE . •
PS. • - • /?. Bourassa défait Iq 15 novombro 1976 dans
lu comité de Mercier par M.\ Gérald
poàto. Intéressant, hoin ?
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Dhowuùs je rm J/o/mys'à ht Oàmic de la fwi/i "
Vendredi 10 Décembre 1976...
Auditorium des Sciences de l'Education
La Où si né de la poesk s'oi vient'
)