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Full text of "Reaction Vol. 6 No. 6"

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WUftÉNTiEN, 



LAURENT/AN 




FEVRIER 1979 



VOLUME 6, NUMERO 6 









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.t.... photo: JoAn-Vve* Cauen 

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"L£ LAMPADAIRE HE R'GARDE ALLER' 
J'AI L'IMPRESSION QUI S 'MOQUE DE MOE" 

■ VZimt LcutAaveAAe. 



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La tevue REACTION. e** £'0/13^ 
o&hlclel des étudiants franco- 
phones de l'Université Lmuten- 
tlenne de Sudbury, Ontario. 

Les opinions exprimées dans 
REACTIOW sont celtes de.. toute. 
V équipe, de. ta. revue lors qu' Il 
s'agit d'un article signé V an - 
un membre de V équipe. 

Les lettres anonymes ne seront 
pas publierai les pseudonymes 
s ont acceptables si lis sont 
accompagnes d'un nom responsa- 
ble. " 

Adressez, toute correspondance 
et soumettez vos articles aux 
bureaux de £'A,E^T.-, G-7-,-*ue- 
des étudiants. 

A- 

REACTIOW parait une iols par 
mois grâce aux Incommensurables 
subventions de V Association 
des Etudljmts francophones. 

La date limite pour la. remise 
des articles devant paraître 
dans le prochain numéro de 
REACTIOW est le 7 9 février - 

1979. 





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FORUM: "Au -viol :" par Suzanne Legault . 

OPINIONS: "Tape à l'oeil" par Sylvain Dubë et Lola Dubë 

"Le' soft du rebelle politise" par Daniel Rhëaume , - 
"Visions Evanescentes" par Daniel Rhëaume 
5. LE BILLET DU SOCIOLOGUE.. .CHRONIQUE: . "Carnavals" par Jean Lafontant 

-.6,-^LA-SLAGUE:. -J'Cinë-loisirs,. pour tous"; . '. ... 

8.. COMMUNIQUE: "De la part du comité -'des droits de l'homme de Sudbury et région . 

par Maurice Lepage 
9. "La Nuit sur 'l'étang" par Alain Michaud • 
10. PAROLES: "Lachrymis" par Daniel Rhëaume , 

_ _ "Effluves, inondations, ré-émergences" par Daniel Rhëaume - 

""" ■ ' rf." RÉACTIONS": '"""Désorientation ënegétïqué' énergique" par Oean-Yves Cayen ■— ■ -, - ■ _ • 

Le temps de prendre la plume du cher ^^ç^eu>i.vew-.ciie^ s e . matpilatU e finalement, hlon pas que j'y al coeur 
malà ce petit sou.&&re. . .de quoi, me demandes- tu..' Et bien, pas d'un surplus de travail.: un excès physique .serait 
plus, approprie,. Il .a des i. --,—--— ^ "*v. .Donald trouve ça plutôt drôle."* En aura- 1- Il peut-être un .jour l? . 
RêmeAcx:on6 •.q.uan^:,m0ne Jean-Vv/e^ coa ippu/r la. première &ol& il a réussi - ' à rédiger son édltortal avant le début de 

la mise en page. VpuJi. cette rais on II a su aider davantage. 

'•;.- Vohald -Thibault— notre ami le- "tl&ieux"-^ semble heureux de n\avolr ni rhume, ni bonbons verU: Visons 'que. . . 
.po.uÀ 'tette 'pl^^'n^us'.n^aù^m pas le ;" passer au bat".- Il devient' nécessaire à ce point de le remertler. sincè- 
rement pour son tkavaU. perfectionné; les quaLi^icatlfa patZènce et 'tolérance peuvent lui être, attribués sans .. 
rhe^ve^'Via^ïdA^t'pâs ' que' ça-'luî monte. dL la t£tel\\) . * ' ';- -'*'',. 

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*' "■■ "■■■■* 

La secrétaire "dévo uée- -mol- -Σaut dtre.que je- soufre de'modestle Incontestable et non, comme !Jean-Vvcs, 

d*. j^ a tente*, de &alre le moins d'erreurs de frappe que possible a&ln d'accélérer la production'. Je 

mnM&e^cZ avaïtâ : 'dë ialXè V erreur dé résumer; mes cours **■ les processeurs dirons que ■■ j r m .-tU tien compris'. ■.-,-.■ 

"" " A bientôt, Vivian Shatla la la la la Sha boom s ha boom*. ■ 



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OPINIONS DES LECTEURS 



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AMENDEMENT 



le 4 janvier 1979 



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L'Association, amendera la constitution et ses status très prochainement. Article premier de la Constitution 
de V Association, des étudiants francophones, mars .1978, stipule que "les étudiants de culture française sont membres 

de l'A E F" i 

L'amendement proposé est la suivante: "les étudiants de culture et de langue françaises souscrivant â l'A.E.F. 

en sont membres. Par "étudiants" on entend étudiant du cycle de baccalauréat, de maîtrise ainsi que de doctorat". 

Cette proposition d'amendement sera adoptée après trois réunions régulières du Conseil si deux tiers (2/3) 
des membres a voix active L'acceptent. L'amendement est obligatoirement affiché et publié dans le journal étudiant 
après chaque réunion. 



1 



Si vous avez des Commentaires ou objections a cet. amendement, prière de les soumettre par écrit au bureau de 
A.E.F.-aux soins de . ; Marc . Rémillard— • .'/"'<'.'*,' 

..■"""* -. . _ . « * i _ .m i m f ■ ■#■ ' ' u 



Président de l'A.E.F. 



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VIOL! 






La Police Provinciale de "l'Ontario a récemment pu- 
blié un rapport sur le viol. On a apparemment réparti 
l'étude à travers seize régions de la province mais 
aussi étrange que cela puisse paraître on ne s'est 
servi que de soixanterdouze cas rapportés à la police 
et évidemment décrits du point de vue de celle-ci. Ce 
rapport ose conclure que 63% des victimes de viol ont 
provoqué leur agresseur. En autres mots: "on court 
après!" Je me demande sur quel critère on se base afin 
de dire qu'une femme provoque le viol. Est-ce avoir - 
les cheveux bien coiffés et un peu de rouge sur les 
lèvres? Est-ce porter des pantalons serrés / un chan-^ 
dail, décolleté? Est-ce. aller au disco sans le grand 
frère? Est-ce marcher seule "dans la rue après dix- ■ 
huit heures? Si oui, il faudrait peut-être s'envelop- 
per dans le papier de soie et ne pas grouiller..-. 

L'Ami Plume Latraverse s'est étendu sur le sujet 
et voici sa version du viol, qui est peut-être un peu 
plus réaliste que • celle de la police provinci 

"C'est une histoire difficile à croire 

Mais non pas moins vécu 

Ca s'est passé un certain soir 
, En quelque, part' sur ma rue. 

Une jeune fille seule et aux bonnes manières 

Revenait de travailler 

Elle a senti une poigne de fer 

Qui voulait l'entraîner 

Malgré elle. 

Elle s'est retrouvée dans 1 ' fond d' la ruelle 

Poil à poil ' * . 

Tout son linge déchiré sur elle 

Une voix lui dit qu'elle était mieux de ne pas crier 

Si elle ne voulait pas. manger une volée. . 

Elle a senti une douleur étrange 

Son souffle en fut coupé 

Comme un vulgaire sac -a vidange 



»,*• 



Elle a reçu un coup de pied 

Ca s'était passé tellement vite 

Que la fille n 1 avait rien vu 

Elle s 1 est retrouvé avec une sale bête 

Qui souillait sa vertue. 

Tant bien que mal 

Elle a repousé l'animal 

Anormal 

Qui déjà s'enfuyait à cheval. 

En pleurant, elle se remit sur ses deux pieds 

Bouche en sang et quelque peu "poquée"* 

C'est une histoire difficile à voir 

Même pour les policiers . 

C'eçt. parce que ça rte passe dans les coins noirs 

Les rues maJ éclairées 

C'est le système qui est responsable 

Me répliquerons les gens 

Il serait peut-être recorranendable 

De donner le fouette comme avant. 

Un violeur c'est un mot qui donne mal au coeur 

Et d'ailleurs, vive la prostitution en choeur 

D'autres diront, avec un accent féministe 

Elisons une première ministre 

Qu'on vienne pas me dire que les filles volages » 

Pont tout pour se faire violer 

A moins de passer leur vie en cage 

Puis de' ne plus se contrôler. 

Pour ce qui est des gars, qu'est-ce qu'on peux faire 

Dans le même ordre d'idée 

Quand un maniaque viol ton p'tit frëre 

Avec une bouteille cassée ^ _- 

Pris au vice 

Coupons leur donc tous le pénis 

A l'hélice déclara la première ministre 

C'est la guerre contre le viol commercialisé 

Il y â matière à écrire des insanités. 

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Suzanne Legault \» . 



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Il y a un peu plus d'une 
semaine, je recevais une let- 
tre du principal du Collège 
Universitaire, M. Rand Dyck. 
A vrai dire, il s'agissait 
d'une très belle lettre, me -' 
souhaitant la plus cordiale 
bienvenue en ce deuxième 
semestre. Puis, elle m'in- 
formait également des grandes 
dates importantes du semestre. 
Evidemment- ça me sera bien 
utile! 

Toutefois, M. Dyck a 
négligé un fait" important 
en m' adressant cette lettre. 
Comme vous l'ave 2 sans doute s 
déjà deviné, (comme d'habi- 
tude) là lettre était unilin- 
gue anglais^. Et ce n'est 
pas la première fois que ça 
se produit* J'ai déjà reçu 
à plusieurs reprises des. 
lettres unilingues anglaises 
du Collège Universitaire. 

Est-ce que la politique de 
bilinguisme de cette univer- 
sité ou de ce collège (uni- 
versitaire et autTes) aurait 
changé. Si oui, on ne m'en 
a pas informé * J 

Un collègue du Collège 
Universitaire alla rendre 
visite à -M. Dyck à ce sujet. 
Il tenait à comprendre la 
raison pour laquelle il 
n'avait pas droit à une cor- 
respondance dans la langue 
de son choix. Les raisons 
qu'il reçut de M, Dyck furent 
les suivantes:,, la plupart des 
étudiants. francophones sont 
inscrits à l'Université de 
- Sudbury. (tTouvez-vous qu'il 
s 'agit- là d'une bonne excuse!); 
il eût aussi une réponse qui . 
sait tireT. d'affaire facile- 
ment "il n'avait pas eu le 
temps!". " 

s 

Mais mon collègue insis- 
tait toujours, tenant avec 
raison ou non au principe du 

—bilinguisme. Il ne faudrait 
surtout pas croire, que ce 
.principe soit reconnu et . 
acquis de., droit ou pour de 

- ;fcOïi, La situation présente ... 
le prouve.. 



US SORT DU 
REBELLE POLITISÉ 

* 

20:02-20:13, dimanche 12/3/1978 A.D., 7' . 
Terminus, rue Durham, Sudbury. 

Et le contestataire fut fusillé 

Pour avoir décrié les matraqueurs de la liberté... 

Ce fut un sort qu'il prévoyait lucidement 

Depuis quelques années déjà. Il mourut calmement. 

Depuis trop longtemps, les gendarmes révèrent 
A l'incarcérer, le tuer, d'éteindre son réverbère. 
Mais jusqu'à maintenant, leurs efforts furent en vain. 
Les représentants du Statu Quo compromettaient sans fin 

leurs lendemains. * 

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La vÎGtime ne pouvait guère accepter de viles compromissions 
Voila pourquoi une mort violente demeura sa dernière- 

insoumission. 

Mort, il était enfin libéré 

Des contraintes d'une société trop écoeuramment limitée! 

La terre ne fut jamais faite pour des 5mes aussi sensibles 
Ou/et trop conscientisëes. Pour ces gens, les alibis sont 

inadmissibles; 
Les compromissions sont anthèmes; les mensonges, écoeurants; 
Les flatteries, plus laides qu'exécrables, évidemment!!!! 

Daniel Rhéaume • 






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Mais M. Dyck sût termi- 
ner de façon gracieuse un 
entretien aussi gênant: "You 
hâve a very good point!". 
Oui, nous avons un très bon 
argument: C'est un droit 
qu'on nous reconnaît. Mais 
quand va-t-on le respecter? 

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Sylvain Dubé 
Lola A. Dubé 



20:15-20:26, dimanche... 12/3/1978. 
Terminus, rue Durham Sudbury.* 

Le Temps £st un Océan * ." 
Qui coule librement 
Vers son Point ^Cyclique 
Dans une course - frénétique! 

La lune est un hameçon 
Péchant les rêves d'une légion 
De gens mélancoliquement 
Idéalistes ou/et déments, 

Le son flottait en cygne 
Sur les brumes des Signes 
De ces temps apocalyptiques 
Si angoissants ..et éclectiques. 

Un milliard d'individus ' 
Plus libérés que farfelus 
Poursuivaient leurs idéaux 
Au-delà du Point Zéro! ■ 

* _— ~ 
Et la planète valsait 

Dans les sëismes niais 

De l'axe en perturbation, 

De mille zones en traction; 

Et les Pégase de .mes désirs 

S'envolaient aux zéphyrs 

De ma tête en orbite 

Autour de mon Destin -météorite! 



Chantant: les hosannas d*un temps passé 
Je me voulais nexus pour- des avenirs malax 
Vers l'envoûtement Kosmik Primordial 

1 

Vers mon Wanderlust devenu sidéral! J! 

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Daniel' Rhéaume 



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CHRONIQUE 






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De V Epiphanie auM ahxLL-Gnaà , le CaAnaval est temps d'excès. Excès dlvens, b^cn aû/l, 
matô qiu. £ou6 concernent les sens i beuveries, KlpaXlleA, ongles , . . Temps d'ambiguïté 
aussi od, transgressant les Identités habituelles , le Véslr vagabonda .sous les masqua 
IcjL, alors ou 1 ow le croyait là-bas. Chinois, alors qu'on le croyait Indien. La 
Ratson, cette, gueule. servante des Vouvolrs, y aurait perdu, son latin si 'elle n'avait 
iaJjt du satanlque délire an loisir assagi. Vieux. merci, le £m eouve encore sous la 

cendre. .. ■ ' 

A tous Los démon* oui sommeillent {mais \e sols ou 1 Us ont le sommeil léger...): 



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Joyeux Carnaval- 




ssqaation 

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■Etudiants 

Francophones 




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Mercredi, le 10 janvier 1979 



Dr. H.-B..M. . Best - 

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Recteur 

Université Laurent ierine 

Sudbury ( Ontario ) 



Monsieur Best, 

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Par la présente, l 'Association -des Etudiants 
francophones aimerait vous signaler la stérilité des 
négociations en .ce qui concerne 1 ' aménagement du nou- 
vel. Entre-Deux . ^ 

Malgré une série de cinq rencontres avec les ad- 
ministrateurs de l'Université Laurentierine ( qui sem- 
blait prévoir une solution dans un avenir rapproche ) , 
nous sommes restés sans aucune réponse officielle. 

Il semblerait "que la décision appartient a tout 
le monde et à "personne en particulier. 

Après cette série de frustrations accumulées 
depuis le 16 novembre 1978, pour la relocalisation 
d'un nouvel Entre-Deux, l'exécutif de 1 A.E.F., 
aimerait recevoir de votre part,. une lettre nous disan 
qui doit prendre la décision et ainsi quel est 1 e- 

chéance d'application. • 

Nous restons à votre entière disposition pour 
de nouvelles rencontres.- Espérant le tout, avec une 
réponse dans les meilleurs délais. 

4 

Recevez, Monsieur Best,, l'assurance de 
leurs' sentiments. 



nos meil~ 



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Jean La^ontant 



UNIVERSITE D'OTTAWA 

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FACULTE' D'EDUCATION 
FORMATION A L'ENSEIGNEMENT 
PROGRAMME DU NIVEAU SECONDAIRE 



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Le programme du niveau secondaire de Ta 

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Formation à l'enseignement de l'Université .. 

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d'Ottawa habilite ses diplômés à enseigner? 



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dans toutes les écoles secondaires de 



l 'Ontario. 



Intéressé a en savoir plus? 



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Viens rencontrer un représentant .de cette* § 

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école de formation pédagogique lé jeudi : ; 

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8 février à 14h à la salle de télévision de : 



la résidence du Collège universitaire. 



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Michel Le François 
Vice-président de l'A.E.F. 





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DATE LIMITE POUR LA 

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RÉMISE DES ARTICLES 



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LE 19 FEVRIER 1979 



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WALTER 
MATTHAU 



CNEAL 

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CHOUETTE 




"77ic Bad 
News Beara," 



102 min. 



COULEUR 



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LA CANE AUX OEUFS D'OR 



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• APRES AVOIR ETE SOUMISE PAR ACCIDENT A DES 
"TESTS" DE RADIATION DANS UN LABORATOIRE, 
UNE CANE SE REVELE CAPABLE DE PQNDRE DES 
OEUFS JJONT LE JAUNE SE TRANSFORME EN OR 

Dean, Zones. Sandy Dttncan. Joe Flynn 

En Coulcura/92 Minutes Xûsna^ 



CINE -LOISIRS POUR TOUS 



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LEGRAND TRIOMPHE DU C I N EM A QUEBEOO 1S ! 



COMEDIE DRAMATIQUE 




avec 

FRED BARRY 
MONIQUE MILLER 

PAULDUPUIS 
DENISE PELLETIER 



NQIR& BLANC 



102 MIN. 



La programmation de 
films en français de La 

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Slague recommencera à partir 
du -début février; on y pré- 
voit des films pour tous les 
dimanches après-midi, et des 

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films pour étudiants et adul- 
tes, environ une fin dé semaine 
par mois . 

• Les dimanches de La 
Slague commencent 'donc le 
4 février 1979; le prix 

d'entrée est de $1.00 pour 
tous, et les représentations 

débuteront à deux heures t 

Il est à noter que La Slague ■ 

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fera quatre laisser-passer 

pour le dimanche suivant 
après chaque représentation 
du dimanche après-midi . 

Le dimanche 4 février. 
La Slague présentera le très ~ ^ V jmAft — - 
populaire " La Chouette équipe " " 1 0*m£ *»^£ 
(The Bad News Bear s) avec . ^tttpfr Kl^^t 
Walter-Matthau et Tatum O'Neal. 

C'es-t' un f ilm couleur d'une . 
durée de 102 minutes. 




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TOUS 



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t# fiim canadien qui o r«çv h mmitimur occuvîf 
Cmivi tvr tin#l t'ttt fait* t'vnooimitft 



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MELODRAME 




YVONNE LAH.AMME 

NOIR & BLANC 



JEANNETTE BERTRAND 



96 MIN. 



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La Slague présentera " La Cane aux oeufs d'or ", un Disney en couleur d'une durée de 92 
minutes, le dimanche 11 février. Ce film met en vedette Dean Jones et Sandy Duncan, et raconte 
l'histoire d'une cane qui se révèle capable de pondre des oeufs dont le. jaune se transforme en 
or après avoir été soumise par accident à des tests dé radiation dans un laboratoire " 

Le dimanche 18 février, c'est au tour de " Le pays sauvage ", mn' film couleur de Disney, 
d'une durée de 100 minutes. "" Le pays sauvage " raconte l'histoire d'un citadin qui s'installe 

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avec sa femme et. ses deux fils sur une ferme de l'ouest. En plus de suppor-ter- la rigueur des 
éléments, il doit faire face à la mauvaise volonté du rancher voisin. Ce film met en vedette 
Steve Forrest, Vera Miles et Ron Howard. ;' ' 



" Le plus heureux des milliardaires " sera "à l'affiche le 25 février; Les vedettes sont Fred. 
MacMurray, Tommy Steele, Gréer Garson et Géraldine Page. C'est un film couleur de Disney 
d'une durée de 123 minutes'.- " Le plus heureux des milliardaires " raconte les aventures d'irh 
milliardaire original et farfelu qui s'occupe à former des athlètes et à élever des alliga- 
tors dans son château. < "/';.'-'. * 



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FILMS EN SOIREE 



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Les premières repré- 
sentations cinématographiques 
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adulte débuteront la fin „de 
semaine du 22 février', avec 
un Festival du film québé - 
cois à ses débuts . On y 
présentera une série de 
quatre films noir et blanc . 
qui sont très représentatifs 



du cinéma québécois d'il y 
~2 ou 30 ans. Ces repré- 

+ 

sentations débuteront à'. 
7h30 du soir, et le prix 
d' entrée est de $2.00 pour 
les citoyens de l'âge d f or. 

Le jeudi 22 février 
et le dimanche 25 février, 
on pourra 1 -voir " Un homme et 
son péché ' 1 , scénario ori- 
ginal de Claude-Henri Grignon, 
avec' Nicole Germain et Hector 

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Charland. C'est ce film qui 

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a donné naissance à là série 
télévisée. On présentera en 
deuxième partie un drame 
intitulé "Le curé du villa 




de Robert Choquette, avec 

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Oyila Legaré, Paul Guèvremont 

* 

et Denis Drouin. 

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, ' Le vendredi 23 février 
e,t le samedi 24 février la 

* ■ 

comédie dramatique " Tit-Coq " 
et le mélodrame " Aurore l'en - 
fant martyre " prendront l'af- 
fiche. Là distribution de^ 
Tit-Coq comprend .Gratien 
Gélinas dans le rôle titre, 
avec Fred Barry, Monique 

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Miller et D.enise Pelletier; 

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Aurore met en vedette Yvonne 
Laflamme et Jeannette Bertrand 4 

-■>-■'.- '■' 

Voilà une bonne occasion de 

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voir ces vedettes du film 'et 

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de la télévision québécoise 
à leurs débuts '. 



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"LE" Voyage, a Montréal 

■ * 

* 

Du VENDREDI 16 février au mardi 20 -février 1979 

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Pour la troisième année, le Département d.e français invite les étudiants 

Le coK $çl 00 .ol"° m H r î ^ n ° S CUentS Satisfaî " ne se compte plus, 
à PHôtel N ' ?T x? f trans P° r <: aller-retour en autobus, 4 nuits 
à 1 Hôtel Nelson, (rénové)., 3 spectacles, une visite de Montréal dW 

durée de. k heures, y compris le stade Olympique. 



. VENDREDI 



SAMEDI : 



12 h 00 Départ de l'Université Laurentîenne 

k ■ 

22 h 00 Arrivée à Montréal, et soirée AU VIEUX MUNICH 
A. M. et P. M.: Visites du Vieux Montréal 



Visites des grandes 



p laces : 

Place Des jardins 
Place Vi 1 Ïe-Marie 
Place Bonaventure 



Soirée: Spectacle JEAN LAPÛINTE : Place des Art 
Post-soirée: Boîtes à chanson, dïsco 



DIMANCHE 



A. M.: 



P. M.: 



Période de récupération 



\ 



, Visite de Montréal. en autobus 



Souper: Un bon gueuleton dans le restaurant de votre choix 



Soi rée : 



TROUPE JEAN ÇtUCEPPE- Place des Arts 



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Post-soirée: Dîsco, bottes à chans 



on 



LUNDI 



A. M.: 



P. M.: 



\ 



Visite de Radîo-eanada, (et du DEVOIR) 



MARDI: 



N.B.: 



Souper-théâtre: Café de la Place: (à la Place des Arts). Sali 

de 50 places ou l'on interprète" 

■ l'amante anglai-.se 

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Post-soirée-: Dîsco, boîtes à chanson 

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11 h 00.. Départ pour Sudbury 

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Plus de précisions à venir, sur musées, boîtes, etc. 



Je suis intéressé par le Voyage à Montréal 
NOM: 



Remettre ce 
Département 



ADRESSE: 



— Responsable 



TEL 



bu 1 le tîn au 
de Français. 
A. Gïrouard 
D. Asselin 



La Slague espère, -en présentant ces filins - qui, il ne faut pas s'en cacher, sont 
.considères, bien dépassés aujourd'hui - donner la chance à ceux qui n'ont pas vu ces films, 
mais qui en ont bien entendu parler» de les voir, ainsi qu'à ceux qui les ont vu il y a très 
longtemps de se rafraîchir la mémoire. ^ïput ceci dans le but de pouvoir ensuite mieux com- 
prendre et mieux "'comparer.' ces films avec ceux d'aujourd'hui, puisqu'il y a eu toute une 

''■■"'.,' — '■ 

évolution dans le cinéma québécois. La Slague se promet d'ailleurs de vous donner l'occasion 

de voir toute une gamme de films au cours, de l'année, des films de styles, d'époques, de 
.réalisateurs et ' de pays différents. , 



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Pour tout autre renseignement, n^hésitez pas' à appeler à La élague, au 6 75-5606. 



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DE LA PART DU COMITE "DES DROITS DE L'HOMME DE SUDBURY ET REGION 



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(président:. M, Joseph A, Tschirky) 



le 18 décembre 1978 



Le Comité des droits de l'Homme de Sudbury et 
région, en coopération avec le Centre régional multi- 
culturel de. Sudbury, décernera au cours de la Semaine 
de fraternité du 18 au 24 février 1979 a deux personnes 
de la région la distinction honorifique de Citoyen 
(Citoyenne) de l'année. 

On invite les citoyens de notre région à soumet- 
tre au Comité des noms des personnes qui ont contri- 
bué leur temps libre et déployé pour le bien de leurs 
concitoyens des efforts allant au-delà de leurs obli- 
gations quotidiennes. Vous êtes priés d'adresser vos 
lettres de nomination au Comité des- droits de 1. 'Homme 
de Sudbury et région. 251, rue Lorne sud, Sudbury, 
Ontario P3C 4P8. 



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le 9 
être 



Ces" lettres doivent être expédiées avant minuit 
février 1979. Toute lettre de nomination doit 
signée. 



La remise des plaques honorifiques' aux Citoyens 
de l'année aura lieu le vendredi 23 février au' banquet 
annuel de. Ta. Fête de fraternité au Centre des Métallos, 
92, chemin Frood. Pour vous renseigner davantage et 
obtenir des billets appelez Mlle Kim Eveline au 674-" 
4338, pendant les heures de bureau. 



Maurice B. Lepage 



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CENTRE FRANCO-ONTARIEN DE RESSOURCES PEDAGOGIQUES 

339, RUE WILBROD 
OTTAWA, ONTARIO 

K1N6M4. ;V 
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AUX JEUNES' OU MOINS JEUNES 

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AUTEURS FRANCO-ONTARIENS. 



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L ^.Jr^ n ^ re franco-ontarien de ressources pédagogiques 
recherche pour la réalisation d'une Anthologie 



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comptines 




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textes de théâtre (ou de spectacles pour 

) 



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contes 
nouvelles 



déjà publiés ou inédits de l'Ontario . français. 



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Ces textes doivent convenir à des élèves de niveau élémen- 
taire ou secondaire "et tenir compte de la réalité franco- 



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Vous êtes invités à les soumettre avant, le 15 mai prochain 




à: 



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Yolande Grisé 
agent de recherche 
Projet "Anthologie" 









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Depuis 1973, à l'Université Laurentienne il y a chaque printemp 
plutôt fin de l'hiver, un festival d'une nuit. 



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La Nuit sur l'Etang qui tout au long de 

a présenté au public franco-ontarien, des 
nous. 



ses cinq années d'histoire 
gens, des artistes de chez 



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Cette manifestation a toujours eu pour but de promouvoir les artistes 
de la scène musicale, et théâtrale. 

Cette. année, La Nuit sur 1 'Etang, continue la tradition et, nous 
présente un programme complet le 2 mars à compter de 20 heures â 
l'auditorium Fraser de l'Université Laurentienne, Sudbury, Ontario.' 

i 

Cette année, â l'instar des noms comme Robert Paquette, Cano, le comi 
té de coordination a décidé de présenté de nouveaux noms. A titre 
d'exemple: Paul Chiasson, Ottawa 

Paul Demers, Ottawa 

Alain Grouette, Hearst 

Michel Pelissier, Sudbury 

OASIS, Ottawa 1 

Raymond Desmarteaux, Ottawa 

pour ne nommer que ceux-là. 

Il y aura aussi des salles d'exposition aménagées, ou les artistes 
visuels du nord de l'Ontario y présenteront leurs oeuvres. 

Il est évident qu'il y aura des frais d'entrée. Les billets seront 
disponibles, à compter du 1er février 1979 aux endroits suivants: 



La Slague, Sudbury .675-5606 
Théâtre Action, Ottawa 235-8838 
Collège Universitaire de Hearst, Hearst 



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362-4841 



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Le coQt sera de ($5.00) a l'avance et ($6.00) à* la porte. 



Si vous désirez réserver S l'avance, faire parvenir chèques ou mandats 
de poste a là Nuit sur l'Etang a/s Alain Mîchaud, Université Laurentienne, 
A.E.F. , Chemin du lac Ramsey, Sudbury, Ontario P3E 2C6. -Votre' billet 
sera au guichet le soir du spectacle.. 




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si. '■" 



Pour de plus amples informations, consultez Alain Mi chaud 

(705) 675-3170 
675-1151 



poste 571 



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FLASH! 



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Le cours de photographie de 
basé I a débuté' le 24 janvier S 

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l'Ecole des Sciences de. 1 'Education 

Le cours se donnera tous lés 
mercredi soirs 5 compter de 19h00 
jusqu'à 22h00. 

Si vous êtes intéressés vous 
n'avez qu'à vous rendre le soir 
des cours, rencontrer Jean-Guy 
Miron.. 



N.B. 



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vous avez une caméra 
mm. apDprtez-lâ. -■ 



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23:40-0:-27, 23/1- 24/1/1979 A. D,, 
ma chambre, maison parentale..,. 
>a te: Verso - 3ième et dernier 

signe d'air 
■ Ile signe astrologik,. 
ll = v-ibration : numérolo- 
gique, psychique supé- 
rieures à 2 . . ' 
11-Kl f 1 = 2) 

Un être féminin que"'. 
je connais et par trop sensi- 
ble, voire romantique voué à 
l'auto-destruction consciem- 
ment prévue mais inévitable, 
vu la structure débalancée 
de son psychisme surmené, 
angoissé se miroite dans une 
fenêtre et me disait par le 
seul témoignage de ses larmes 
ce qui" suit": 

"J'en ai assez 
vitupérer vingt vérités , 
pleurer muettement 

A longueur 
D 'heures, 
De journée 

ans le désert, parmi toute 
la désolation du monde , 

Qui ne" t'offre que les cica- 
tricesx^anguinolentes peu 
fécondes 

4 

,Au niveau de la santé psycho- 
logique et spirituelle causée 
par les frondes 

De leur modus operandi mons- . . 
trueux: "Ils ont profané 

toute la paix du monde" 

|Pour citer la chanson religieuse 
Gethsémani dont les mots et la 
musique transpercent ta com- 
Iplaisance, comme la pertur- 
bation d'une mer tranquille 
qui d'une éruption volcanique 
adjacente, gronde." . 



"J'en ai, assez de 
me Battre, de dire ce que 
ne peux pas ignorer sans - 
cesse, sans jamais être com- 
pris par aucun, entre tous, 
sauf mes mêmes amis 



ir 



J'en ai assez de 



ii 



"Je pleure .de . 
frustration, de compassion - 
pour tous et moi, pour nous 
tous qui sommes embarqués . 
'involontairement sur le 
bateau de la perdition en 
train de faire naufrage 

(En ce moment, des 
larmes obnubilent ses. yeux 
ennuyés de verser tant d'eau 
salée. Les oeillets de son 
âiite, - les organes de la 
vision! - , cascadent des 
flots "ininterrompables" 
lachrymaux, d'où son nom 
LACHRYMIS.jque je lui ai 
donné . . . ) 



tr 



J'en ai assez 



d'être 

■MOBILE 



.pendu comme un 
d'Alexander Calder, 
par mon moi aliéné, mon ■ 
.."DOUBLE BIND" de Bàteson 
ou par autrui . Je veux 
en finir avec ces spectacles 
qui, ne sont, que des exté- 
riorisations forcées afin 
d'affirmer -ou NON ce 
je ne veux pas être, 
VOS idoles." 



dont 
soit 



n 



J'en ai assez 



n'être jamais pris au sérieux, 
sauf dans le rôle de DIVERTI- 
SSEUR ARTISTIQUE, de phéno- 
mène à être analysé, disséqué, 
étudié, raillé-, agacé, bafoué, 
observé comme un protozoaire . 
qu'on a empoisonne avec une 
teinture pour mieux le recon-* 
naître, le catégoriser pour 
fin d'expérience microscopique 



se connaître, 
rompre cette igno- 

coeur en noeuds 



1:42-2:00; 2:05-2:25, i 
meA.cAe.di, le 29 novembre, 1978 
Vcute.: SdQÀXeA : Feu! 

Seul au monde. 
Etre, en contact avec autrui, mais aliéné de 
lui-même et de l'Autré. Mal 

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maigre tous les efforts pour 
rance de son vrai moi met le 

inextricables, intolérables» 

Une avalanche lachry- 
aie dé tonne visuellement d'un goûf f re inson— . . , 
able» sans qu'aucun son ne traduise ma détres- 
se inexplicable, mon Sehaudern schopenhaurien 
qu'André Gide décrit à un moment donné dans 
son autobiographie Sagittaire foncièrement 
trop honnête' intitulée Si le grain ne meurt . 
Le sortilège, l'hantise du "curse" de. Judas, 
la douleur existentielle éprouvée par les mal- 
heureuses et involontaires victimes du Signe.de 
Ca'in telle qu'indiquée stënographiquement dans . 
.Demian: L'histoire de la jeunesse d^Emile 
Sinclair , ce chef ~d * oeuvre du Cancérien Hermànn .. 
Heisse." 

La loi du plus fort 
arrachée de pied dans les âmes hyper- 
jusque dans les plus infimes cellules 

et molécules de leur être. 

* * * 

Solitude sensuelle et 
autre.. Ang-et métaphysique, doutes sur certaines 
de mes 'expériences métaphysiques, "mesmërdquea" . 



vivre pour mourir, et de 
mourir pour, vivre. Je désire 
n'avoir jamais vu ce monde 
crapuleux! Je désire n'avoir 
jamais été né! Pourquoi- 
vivre, si je dois mentir à ■ 

moi-même ou/et â autrui 
pour survivre, pour être 
"adapte" à la charogne 
des réalités d'un monde 
pouilleux, pullulant d'UGÎ 
sangsues rationnalistes." 

ri 

"L'on m'a bruta- 
lisé, l'on m'a assassiné, 
pensant me plaire, me donner . 
accès à -LEUR bonheur s'acco- 
modant d'étiquettes (dans "les 
deux sens du mot) mensongères, 
vernissant les vides vaporisés 
de leurs entités creuses," 
sans aucunes substances." 

"Non, je n'ai rien 
Croyez-mo.i bien, Sauf (Dieu) , 
mes amis et la détresse d'une 
vile vie de chien de chasse 
traqué et fusillé lorsqu'on 
laisse. 

Présent par mon absence, 
Absent par ma présence, 

Je veux TOUT oublier 

Et simplement m' éclipser 

Loin de toute cette plèbe 

cruelle et ses charabias 

Cadavériques, ca-loràniateurs; 
cruels et ingrats' 



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"Seul Ce) ,- 
Vrai(e) souffrait et 
avec et pour moi, me 
me consolait, m'aimait, m'ac- 
ceptait tel quel, avec mes 
défauts et mes qualités." 



l'Ami(e) 
pleurait 
comprenait 



. "Je pleurais autant 
„ que Lachrymis et Son -Ami (e), 
vu qu'elle., . la déconcertante 
Lachrymis, est mon ALTER EGO. 

i 

FIN 



Incertitude sur mon 
identité réelle â tous, les » plans imaginables.-.. 
Expansion verticale alterne avec un débordement 
aquatique émotif , ënigmatique, voire inquié- - 
tant par sa fréquence inusité,' inouie depuis 
deux semaines à peine. ■' ' 

_ — — —Ch-a yir-ement-s — i-n-t-é-rireur- 






se trouve 
sensibles 



malaxent mille maelstroms aussi inéluctables 
qu'ils se perdent dans des brouillards londo- 
niens qu'une machette aurait beaucoup de diffi- 
cultés â trancher. 

Mais au-delà des pleurs 

et des grincements de dents, je garde l'espoir', 
définitif qu'un jour, ou l'autre, je parviendrai 
à escalader l'Escalier En Spirale, de l'Illumina- 
tion, que je. verrai 1 ' Ar.c-En-ciel de l'Espoir, ' '"■ 
le.; Phare de _la_ Veille de la Métaconscience su- 
biimée, que ce soit de ce cSté-ci^, que ce soit 
de l'autre côté du Rideau ïiap.hane de 'la Mort, . > 
cette dernière "qui sera ma Libération Totale, : 
Inconditionnelle tellement anticipée de cet 
atroce supplice, que les\ yeux av.eugles de l'Humai 
ni t ë croient f a u s s eoent, ê tr e la Vie, 1 or s qu e ■"'. r 
la Vrai Vie git dans l'Au-delà, dont ce monde 

maladif n'est .que l'envers difforme! ïi 
L'ATLANTlbE "Rë-êmergée: ".."•■ ■'/'"".'■' 



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DESORIENTAT-ION ENERGETIQUE ENERGIQUE 




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Les événements des dernières semaines, débutes par les démarches plus faéquentes et plus concrètes de. 
l'A.E.V. aupAès de Va.dmlnl6tAcuU.on au sujet des locaux ^Aancophones IntégAés , ainsi que. ta inlctlon qui. 
semble s'établir entre cette, même A.'E. F. et les OAganlsatlons étudiantes autres que Inancophones , en parti- 
culier celles du Lambda et de la S.G .À. me portent à Aé^léchlA aux. la nature des OAganlsatlons étudiantes 
Sua le campus. ' ' - . 

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ApAès avoir cherché à. conrlger le AédacteuA en cke£ du Lambda au sujet de centaines déclarations poh.ta.nt 
sur V Association des Etudiants Vnancophones , je'me tut* aperça que le problème ne' s ' arrêtait pas' â. un s Ample 
conflit entre Individus des membres des deux. groupes, mats bien à un manque de définition, voire de compAéiten- 
slon des Aelatlons essentielles existant en milieu universitaire. Plus concrètement, mentionnons que les 
questions portant sua V établissement dê^lnltl^ de locaux AéservéS' aux oAganlsatlons fiAancophones , Impliquant 
d'aboAd des AappoAts entre l' Association des Etudiants VAancophones seulement et V Administration, ava.it 
découlé en une ■con&Aonlallon A.E.F./S.G .A. 

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Quelles sont donc les Aoltons qui ont causé ce déménagement des AappoAts tout d'aboAd verticaux vens 
un a^Aontement hoAlzontal entAe deùx~OAganls allons (A.E.F. et S.G.A.) qui possèdent certains Intérêts 

communs pAessant plus que la Aéglementatlon de con{llts mat Identifies? 

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?Aenons en pAemleA Lieu la Aecente discussion A.E.F. /S.G.A. pontant sua le codt des billets de canna- 
val et la question de l'Identification des membn.es à chacune des oAganlsatlons Ions de V Inscription. 

* 

1 

La concuAAence entne les deux oAganlsatlons au sujet de cette question explique bien que chez les deux 
pantles le souci de démonlAeA son e{ilcaclté paA un bon chl^Ae d'araire, ImpoAte beaucoup plus que la 
AecheAche de politiques satisfaisantes et pn.o pliables [parfois communes) face à des pAoblèmes paAtlcullens 
ou communs. Qu'on m'entende bien'. Je ne pAéconlse pas V IntégAatlon d'une oAganlsatlon à VaulAe. Tout 
simplement, s' agit- il de démonlAeA que l'A.E.V. et la S.G.A. dans.leuA petite concuAAence eifaenée nui,Lénl 
Aespectlvement à leur position politique su,n le campus et aux étudiants qui s'y Aattachent. Chacune des 
OAganlsatlons peut pAo^iter de Son Indépendance vis-à-vis. de VaulAe en s' apercevant AéclpAoquement qu'elle 
AepAésentedes Intérêt* spécifiques mais qui sont en AappoAt avec le même pouvolA, notamment V administration 

universitaire. . 

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/.'A.E.F. AeconnaZt dernièrement le hait que les "négociations" avec V administration au sujet de locaux 
inancophones IntégAés ne-vont nulle pont. La S.G.A.- deson côté, a connu des pAoblèrAes avec le Vub: Vans 
-VOntoAlo en généAal, les étudiants unlveASltalAes volent leur' Aang diminuer suite à des exlgeances du < -'• ->- 
capital qui oublie totalement ce que peut Signifier une éducation complète. Vendant ce temps, à. la 
LauAentlenne , les oAganlsatlons étudiantes se chamaillent avaAlcleusement a&lnde savoir si le falkloAe 



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n'existent pas sont alons cAées et l'anunos+lé 

nlstAatlon Aegorde ça dudehoAS, très allègAement . ','/''' 

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NI VA.E.K: ni la S.G.A. ne AesouaAont le point ^InancleA qui les sépane sans pAodulAe de mécontentements ..; . : . 
"So vohat?" SI chacune des OAganlsatlons s 1 occupait plutôt d' eUectueA des pAesslons. aupAès de la vnal source-... ■; ; 
des dlveAS 'pAoblèmes, soit, la direction de V Université., Il n'y auAait pas. cette perte de temps et d'énergie' ;. ';. , 
qui ne AepAésente 1 en ^alt que V élolgnement des Instances politiques étudiantes . d' un AÔle fondamental: celui-;.-/. : 
de Aéaliser, de concAétlser l'Influence objective de la masse étudiante au sujet de questions qui nous concernent. 

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L'exécutif de VA.Z.T. &ail pAesslon a^ln que le gAoupe qu'elle AepAésente obtienne des locaux convenables. 
Les OAganlsatlons autres que inancophones subissent les mêmes contre-coups de .cette planification pour le - *. .- 
moins étrange du fonctionnement de.ee. campus. Il ne &aul donc pas AéaglA en s* attaquant mutuellement ,. en se r .'. 
traitant de toutes^sontes d'adjectiis';conS.- ' -"'';. ....... 

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Les oAQoinis allons étudiantes doivent chercher à oAganlser leurs &oAces en fonction de la satisfaction 
des besoins expAunés de part et d'autre. SI certains pAoblèmes louchant la population entière- du campus,.. ■ '■>..-- 
tel les &Aals d'InscAlptlon pAobablement d la hausse, aloAS V action doit être commune. , . ■ •;■■ ■■.■■.■ 

■ • ■■• ' ■■■■'.■■'■ ■ "3 '. 

A la LauAentlenne, les étudiants possèdent une voix faible dans divers décisions ai pédant .les. ■■■ . ■■ i ;■■:■. ..-. 
secteuAs de l'éducation, du logement, des services etc.'. .Certes on nous laisse siéger sur tous les'- comités-, 
jrtririïn^viu—lTfvtte—àoAtejnent^ — PaAeÂ^~éparplll^ment-^e-'peut-pAoil^er~~à, la 

population étudiante. . ; ■■■..■...'.. 



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Face aux diverses coupures qui s' e^ectueront durant les pAochalnes années au niveau universitaire. ■'..,■ 
comme dans tout autre secteur de l'économie, V administration de l'Université ..cherchera â. régler Selon . 
ses critères,, selon ses Intérêts et si nous ne nous Imposons pas vlus calégonlquemenl, selon. ses .bons. ■ ■ . 4 ; 
désirs, les nombAèux obstacles causes pan dételles Aestrlctlons budgétaires ,-■ : ' ' " . ■■■■ ..' . .;•"..■...,■. 

Cessons 'donc de chercher à sauver "une cenne lcitte y Lme cenne W, car à. long terme.il. n'y auAaplus.de 
"cenne" à sauver. *'.'>' ' ' :.:.-■■.- :.,.■ 



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Le AédacteuA en che&. 
Jean-Vves Cayen 



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Discours d'ouverture 

Dr. E. Manant, Directeur 
Département de Science 
Politique, Université 

Laur en tienne 



Exposes: - ■ ■■ 

ri 

'"The problem of reification 
in Development" 

Prof. L. A. WagneT/^epartmënt 
of Political Science, 
Laurentian University 

"Haïti face a .surdéveloppe- 
ment ET A L AIDE ETRANGERE 

Prof. J. Lafontant, Départe- 
ment de Sociologie,. Universi 
Laurentienne. . 

m r * 

"The failure of. moderniz^tion 

in Iran 

t 

Dr. G. A. -Gibbons, Department 
of Political Science, 
• Laurentian University 

"Le Sahel, cinq ans, .après la 

SÉCHERESSE: BILAN D UNE 

- corpération 

F. Pouliot, Directeur 
Général, Planification et 

Evaluat-ion^Agence Canadienne. 

pour le Développement inter- 
national, Ottawa 

PÉRIODE DE QUESTIONS 

Modérateur: or. e. Mahant, 

Directeur , Département de 
Science Politique, Université 
Laurentienne 



12:30 p. m. 



continue de 



films 



Repas 



t 

"Le rôle de l'éducation DANS 

■' LE TIERS-MONDE" 

i 

b 

Hughes Albert/ Ancien yice- 
"recteur-.;de l'Université 
Laurentienne Ancien vice- 
recteur de l'Université 
Nationale du Rwanda 

' "THE .ROLE. 0FSHAD0.W .PRI CES IN - 

- DEVELOPMENT PkOGRAMs" .._ 
pr. D.M. Sakellariou, 
Department of Economies-, . 
Laurentian University ■ 

"Le nouvel ORDRE économique" 

Dr. Jean Angrand, Département 
de Science Politique, 
Université Laurentienne 

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p _ 

PÉRIODE DE QUESTIONS "/.,.. 

Modérateur: Dr. e. Mahant. 

' Directeur', Département de 

Science Politique, Université 

Laurentienne 

<'ESSAI DE SYNTHÈSE ET PERS- 
PECTIVES D AVENIR POUR LE .. 
TIERS-MONDE 

L. Michaud, s.j-. Ancien Vice 
président du Centre de Recher 
ches pour le Développement 
-International-, Recteur, . 
Université de Sudbury 

Clôture du colloque: • ■ ■ ; 

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Dr. E. Mahant, Directeur, 
Dëpartement~de Science 
Politique, Université 
Laurentienne 

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Organisateurs; * 

Dr. "Jean Angrand, Depàrtément- 
i?E Science Politique : 



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i4:po:.p.m. Reprise d^s exposes 



Prof, Raymond Genesse, Département 



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de Français 



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