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UNIVERSITE ' LAUREN71AN
AVRIL 1979
VOLUME 6, NUMERO 8
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IL Y EUT ST-EUGENE ET MAINTENANT. . .
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La revue REACTION est l'organe
oifaclel de* étudiant* franco-
phones de l'Université Lauren-
tlenne de Sudbury, Ontario.
t
Les opinion* exprimées dan*
REACTION sont celle* de. toute.
l'équipe de. la revue lorsqu'il
s'agit d'un article slané par
un membre, de, V équipe,.
Le* lettres anonymes--ne=^eront
pas publiez*. Les pseudonyme*
6ont acceptable* Ai. il* sont
accompaanés d'un nom responsa-
ble. ' /
Adressez toute. correspondance
et soumettez vos article* aux
bureaux de l'A.E.f., G-7, rue.
de* étudiants. ' v
REACTION parait une, &oi* pan.
mois QfUi.ce. aux Incommensurables
subvention* de. V Association
de* Etudiants francophone* .
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La date limite^ pour la remise .
de* articles devant paraître
dans le pfwchaln numéro de
REACTION est le 15 août
1979.
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4 I
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FORUM: "Socrate et les pornographes" par F.X.Ribordy
HISTOIRE: "Frère Jacques" par Michel D'Amours
"Tais-toi" par Denis Lapalme
DU SOCIOLOGUE... CHRONIQUE: "Examinons en choeur" par Jean Lafontant
"Religion et magie" par Denis Lapalme
"L'activité" par Joanne Lachapelle
"Le Tiers-Monde f ace 4 a son avenir" par Lola Dubé
LE BILLET
SOCIETE:
COLLOQUE:
L'ENTRE-DEUX:
par Sylvain Dubë
Bertrand
"Aucune victoire pour les étudiants"
"Pris dans la même boîte" par Michel
SPECTACLE: "Le Quatuor Ail egri" par Jeanne Pilon .
A.E.F.: "Rapport de l'exécutif 1978-1979" par Marc Rémillard et Michel LeFrançois
"Sal utat1ons-du- J- , -ex=prfisiden.tiî_pàr_J!flar.c_Rëm.njAï:d „ : '._.
"La nouvelle équipe â l'A.E.F. Programme 1979-1980" par Maurice Lapointe et François Legault
12. OPINIONS:
13. EDUCATION:
PAROLES:
REACTIONS:
"Respect?" par Suzanne Desmarais
"Pauvres francophones!!" par Christane Lavoie
"Aux étudiants du secondaire" par Denis Lapalme
f "Fin des classes" par Christane Lavoie
"GnOse/AgnOsë" par Donald Thibault et daniel rhéaume
"Les masses' valent cent fois plus que leurs chefs" par Jean-Yves Cayen
Salut tout le monde*. Eh oui, c'est malheureusement le dernier. REACTION de cette, session. Ce £ut dan*
une atmosphère d'entente, de solidarité et de travail ardent que nous les membh.es de V équipe REACTION avons dépensé
notre énergie manuelle et Intellectuelle a&ln de réunir les quelque* écrits. t -
Ve. nombreuses têtes francophones dépassée* pojt leun* travaux académiques ont tout de même' participé^
au travail technique de ce numéro. J'aimerai* mentionner entre autn.es Sylvain Vubé, Lyne Robert, Vents Lapalme,
iLgZrhéaume, Vlane BelZavance, sans publier notre, historien qui se souvient très- rarement de* dates tout eh-étant ■ ■
trèstï&nr-^cwnenté; 'Àlchel V Amours. Un merci à la gentille et très compétente secrétaire de ta revue, Viviane ShalZa;
le r£cUui£eun>*>n che& qui sans son savoir ^lare^ne saurait que laire*-- Ve votre, tltreur préféré. Sonne* vacances'.
Vonald "Voune" Thibault
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OPINIONS DES LECTEURS
Socrate et les pomographes
Socrate a dp boire la ciguë
parce qu'il avait montré des
"cochoneries" à des jeunes gar-
çons et cette semaine le "voilà"
ressuscité. On réutilise son
nom, la Socratic Society, pour
présenter aux étudiants de la
Laurentienne, la pornagraphie
vue par les policiers de'la
Communauté Urbaine de Toronto
et VOPP.
A l'aide de revues et de
films cochons, ces deux poli-
ciers ont tenté de démontrer à
l'auditoire comment ils appli-
quaient le code criminel, les
règlements de la Communauté
Urbaine de Toronto et les déci-
sions judiciaires dans la répres-
sion de cette grave criminalité.
i
Comment Socrate aurait- il
réagi en entendant les policiers
parler de moralité quand tout le .
monde sait qu'ils n'en ont pas,
ou si peu. Il suffit de. dénoncer
les voitures pièges, les déguise- *
ments en proxénètes pour approcher
les prostituées, les- infiltrations
dans lé monde étudiant et dans les
syndicats ouvriers, les faux mani-
festes F.L.Q. , les incendies cri-
minels et j'en passe. .
4
Deux policiers de Toronto,.
la ville la plus arriérée, sinon
la' plus rétrograde en Amérique du
Nord sont invités 3 la Laurentienne
pour nous parler de la pornographie
et du Code Pénal en prenant comme
critère l'unique répression qu'ils
sont chargés d'imposer. Cela me ■
fait quelque peu penser au procès
' de Nur_embe.cs_d.ur_an.t_l equel les
nazis rationalisaient leurs meur-
tres en impliquant les ordres de
leurs supérieurs. Le code criminel
<*h
à la main, les représentants de
l'ordre prouvaient leur bonne' foi
sans se soucier aucunement des
définitions victoriennes qu'il
contenait. A mon avis, ils ne:
semblaient pas avoir pris con-,
. naissance des rapports des Corn- -
ni s s ions américaines, canadiennes,
et danoises sur la pornographie
et l'obscénité, ni avoir même
donné le moindre coup. d'oeil
aux statistiques du Bureau Fédé-
ral de la Statistique.
Bref, ce ne sont que les
jugements moraux des agences offi^
cielles de répression sociale que
Ton a imposé à -1 '.auditoire sans
aucune considération de l'ëvolu-
tion de la société^
4\
La pornographie a une fonc-
tion sociale positive, elle permet
a une société de voir la sexualité
"dans sa totalité, sans arrière-
pensée et sans honte, elle. permet
enfin de voir l'acte sexuel comme
quelque chose de normal, de naturel,
t de nécessaire quelles que soient
la forme ou la position.
La Commission de Réforme du
Droit du Canada à la suite 4e la
Commission d'enquête américaine
sur la pornographie et l'obscénité
propose .une. décriminalisation de
la pornographie sous quelque forme '
que ce soit (c'est-â-dire l'exclu-
sion totale du. Code Criminel) et
sa dépénalisation, c'est-â-di.re
en gardant un certain contrôle
administratif en ce qui concerne
la publicité et la vente aux enfants
et aux adolescents.- Il est tout
a fait normal et même nécessaire
que la' pornographie soit légalisée
car elle donne la possibilité â
des individus qui ont des besoins
sexuels particuliers tels que le
voyeurisme, d'y répondre; elle
permet â des couples d'innover
et' d'amél iorer leurs techniques
dans leurs rapports sexuels; elle
a un impact extraordinaire sur
la diminution de la criminalité
sexuelle, d'une part directement
relié à la décriminalisation, mais
d'autre part en permettant a des
i ndi vi dus d ' extér i or i ser 1 eur
aggresivité sexuelle d'une àuzre
manière, et par la' tolérance de
la population de diminuer la
répression, l'étiquetage et la
stigmatisation.
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Ces faits sont prouvés par
des études américaines, canadien-
nes et européennes, la criminalité
sexuelle a connu une baisse con-
sidérable dans les pays aboli-
tionistes ainsi que dans les pays
où la tolérance de la population
et des agences de contrôle social
a augmenté. En fait, la crimina-
lité n'est qu'une définition et "
dans le cas qui nous intéresse,
purement subjective, morale, sans
fondements scientifiques, et de
cette définition naissent" des
réactions sociales qui ne sont
que des véhicules idéologiques'
d'une classe au pouvoir, ce
n'est en fin de compte qu'une
rationalisation de la répression.
La pornographie n'a résisté
â aucune expérimentation scienti-
fique, ce n'est qu'un jugement de
valeur qui ne rapporte qu'aux ■
curés, philosophes, juges et
policiers. Enfin, par ce qu'elle
leur permet de rationaliser leur
profession., c'est pourquoi ils
la défendent aussi fortement.
On peut ainsi comprendre pour-
quoi le gouvernement Trudeau
n'est pas prêt à débattre de ce
projet dans une période pré- .
électorale car il a besoin de
1 'appui conservateur pour, être
au pouvoir et en cette
où le balancier oscille
droite, où la répression
est a son point fort, il ne faut
"pas - décevoir"' T'ëTecto rat.
reporté
période
vers la
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F. X. Ribordy
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Avis au réalisateur et à 1 '.éditeur responsable (v ) A**A*nffii$%ï*
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nostes "à reirrolir" au sein de t'A./ 1 ".?. :-
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imnprâti- lèsent du verts eirVbarauer : ■' -■
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Chantai ^r.é(?*oir«
PenAëe. du jou/i. , .■
En &cAÂ.vawt, XZ z.xjj>£z -
dnux &ciç.onA de dêmônt/i&t
le. d&>ln£OiQJ>àvme.n£ Âjrt£X-
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Et la tu.e contlnut* . .
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REFLEXION SUR L'OCCUPATION DU ONZIEME
NOS ANCETRES IMMEDIATS ET NOUS LEURS FILS
Le
M.H.V.
débouchés
réussira
de misères,
gens con-
soir du 2 mars 1979,
Ne lies prononce une
conférence à l'Université de
Sudbury. Le sujet de la
conférence: "Les politiques
de développement du gouver-
nement ontarien envers le
Nouvel-Ontario." La cons-
truction des chemins de fer
Canadien-Pacifique, Terni sca-,
mingue and Northern RafTway
et du Transcontinental ouvre
ces régions du nord â la colo-
nisation. Nos aïeux arrivent
dans le Nouvel -Ontario avec
l'intention de coloniser..
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Voilà ce qui nous renseigne
quant â nos origines: nous
sommes fils de colons. Igno-
rant les conditions de son
nouveau chez soi (le type de
culture propice, les
possibles), le colon
â force de peines et
Cette race de bonnes
vaincus, résistera aux duretés
de Ta vie. On garde espoir de
voir venir de meilleurs len-
demains. Mais... qu'en fut-il •
de la relève, au juste? Elle
gît dans un bien lamentable
état. Fils de colons que nous
étions, nous nous sommes enli-
sés pour devenir des. colonisés.
"L'époque de la défriche",
des luttes interminables contre
l'extrême pauvreté et la préca-
rité- de la vie sont, depuis
belle lurette, vestiges d'un
passé trop souvent oublié, -
hélasî L'occupation du onzième
par les étudiants francophones
demeuré â mon sens, un incident
très révélateur d'un état de
crise beaucoup plus profond.
Peut-être la chose la plus
triste dans cette Université,
c'est que tout s'enlise dans
le -silence et dans l'indiffé-
rence la plus totale; c'est
ce qui use tout, c'est ce qui
vient a bout de Ta cause fran-
cophone. Rien ne nous fait rien
Que 1 'on meure. Jamais aupara-
vant avait-on osé pareil geste.
Alors que plusieurs gens du
.milieu ouvrier nous applaudis-
saient, c'était l'indifférence
.la plus complète chez les uni-
versitaires (les enseignants .
des cours en français, j'en-
tends). La preuve: combien
sont venus au onzième nous
encourager? Très peui Merci
au petit nombre qui a eu le
coeur de le faire. Il ne faut
pas se le-, cacher, la très grande
majorité des professeurs qui
enseignent des cours en fran-
çais se sont toujours montrés
réfracta ires a se porter défen-
seurs du milieu culturel franco-
ontarien. Nous sommes tout de
même votre gagne-pain J Pourquoi
devrait-on défendre cette cul- •
ture...et puis d'abord quelle
culture se disent-ils... heinî
4 . i ' ;
L'enjeu, ce n'est certes pas
la relocalisation de vulgaires
locaux, mais la question qui
se pose est celle de notre
volonté de subsistance. L'accul-
turation, ce n'est pas pour
demain,' nous la vivons aujour-
d'hui même. Préférons-nous
quémander pour des miettes,
ou rie désirons-nous pas plu-
tôt établir un dialogue d'égal
à égal. -Il me semble, hélas,
que nous allons toujours opter
pour la première solution. La
question o*e l 'Entre-deux, c'est
une affaire symbolique: sym- '
hole d'une ethnie en voie de
/disparition. Mais qui l'a
compris? Où étiez-vous à la
Conquête? Graines et styles
d'esclaves.
il
Au moment présent, des
négociations se poursuivent
entre M. Best et des représen-
tants étudiants sur le sort de
l 'Entre-deux. Il va sans dire
que les choses s'étirent en
lonqueur. Que peuvent des
étudiants laissés â eux seuls
et sans aucun pouvoir? Pour
avoir du pouvoir il faut être
en situation de force. Où se
cache l'organisme officiel
sensé plaider en faveur de la
collectivité francophone? Qu'a-
t-il à dire? Une chose est
claire, c'est que tout ici -
témoigne de "T absence d'un
projet commun". Que M. Best
obtienne ou non gain de cause,
ce ne sera certes pas pour lui
une "victoire" a crier sur tous
les toits.- Toute cette affaire
n'a rien d'édifiant, surtout
pas dans une université dite
bilingue.
p
Michel D'Amours
Après avoir (comme un bon
étudiant) étudié longuement,
"épuisé, je ''m'efouairai" (eri bon
canadien) dans un fauteuil. Et
c'est là que le tout commença*
Mes pensées décidèrent qu'elles
allaient se promener, qu'elles
allaient jouer au "globe-trotters"
et qu'elles allaient explorer les
recoins les moins '-visités de ma
conscience trop peu employée.
C'est probablement à- cause de
_ma_.relation- amicale— avec— un— soi
disant déviant incurablement fou
que mes pensées décidèrent de
prendre cette orientation.
Douze mille personnes meu-
rent chaque journée de faim: je
serais probablement jugé aussi
sévèrement que les Nazis avec
leurs six millions de Juifs tués...
Mon attitute d'indifférence, ma
complaisance bourgeoise contri-
buent probablement à ce massacre
journalier .-
Des s chahs exploiteurs, des-
Idi Amin Dada, la G.R.C., le K.G.B.,
l'Etat policier — un monde où les
malades les plus puissants essaient
de tout diriger à leur^"best".
La philosophie- disco à 1 ' eau
de rose trempée dans les "soaps"
mal lavés — UG! - dégoûtant! La
publicité subliminale contribue
à "l'hémorragie cérébrale coagu-
lante, mortelle qui endort et
chlorophorme les intelligences
paresseuses".
■ Le vil et confort dans le^ .
quel nous nous glissons,-'- la vile
récupération, l'aisance et l'inac-
tion écoeurammént stériles, une
masse médiocre et mesmérisée.
Des gens endormis et; endor*-
mant, .aux esprits sclérosés, aux
âmes syphilitiques., d'exécrables
petits fonctionnaires à l'esprit
pouilleux. . -
MERDE
je parle comme Daniel
c'est pas tout!-, je commence à
penser comme lui à voir la
réalité un peu plus d'une autre
ffaçon à voir les contradic-
tions , je me suis ré-
veillé partiellement ; c'est
pas possible — — -personne va vou-
loir m' écouter , on va me
prendre pour un fou schizophrène
-docte à la. vaaz M
. . COMMUNICATION DES MONTANTS "" ~~
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. DES SUBVENU 0îiS_ACC0 RDEES. A LA LAURENTIENNE
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Lès chiffres communiqués par le ministère des Collèges et Universités
indiquent une augmentation de 5 p. .cent dans lé montant des subventions
accordées à l'Université Lauren tienne, par le gouvernement provincial pour
1979-1980, ce qui correspond à l'augmentation de "4.95 p. cent des subventions
aux universités de l'Ontario qui avait, déjà été annoncée. Le montant des
subventions de fonctionnement s'établira à $10,124,000 soit 5.8 p. cent de plus
que l'an dernier. La subvention. du Nord s'élèvera à $1,306,000, ce qui représente
une hausse de ' 5.1 p. cent. La subvention au bilinguisme sera accrue de.
14 p. cent, atteignant $1,134,000. La subvention supplémentaire dont " jouis sâïerït-
certaines des nouvelles universités est progressivement supprimée; dans' le cas
de la Laurent ienne, elle est tombée de $250,000 à $100,000. Ces chiffres ne'
- ..... ■ / m
comprennent pas les montants accordés aux universités ' fédérées.
L'Université Laurentienne prévoit recevoir un montant total'' de $12,664,000.
Elle avait reçu $12,057,000 pour 1978-1979. , ; . ',< \
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CHRONI QUE
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EXAMINONS EN CHOEUR
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Vepuls quelque* année*, le* Idéologue* de £a pédagogie [je pense -pa». exemple à ceux
dulhunlstéAe de l'Education du Québec) nous rabâchent le* oreilles de notion* doucereuses.
L'étudiant e*t devenu le "s' éduquant" [l'horrible vocable'.) comme si l'éducation n'était. plus
cette "action de violence symbolique" , ce Heu de reproduction de* rapport* de domination don
la sociologie démonte /démontre le mécanisme. Le principe de l'araire n' est- Il po* de manque
ce rapport sous le* dehors d'un personnatisme "quétalne"? "Cher petit s' éduquant, tu a* la
responsabilité de ton propre devenlA. Notre rôle à. nous. Socrate à la petite semaine, c'est
de te faciliter la tdche" .
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un- j ^f^^ement par objectif, enseignement personnaltsé. Chacun selon son propre rythme.
Ce don l &un". M als on matntlent l'examen (?) qui évalue non pas le trajet de chacun, mats l
performance comparée des uns et des autAes . VlstrlbuUon en courbe normale, compétition dont
certains jurent qu'elle est et naturelle et bénéfique. Sous sa &orme actuelle, l'évaluation
scolaire ne ialt qu'assurer une égalité formelle devant des épreuve* Identiques. Ve ce kalt
elle Ignore les -ei{ets d'Inégalité préalables, à. l'examen {eMets.de classe sociale) et repro-
duit, jw. résultat, l'égalité Intlale. La question n'est donc pas tant de ia\)orl*er honnétemen
l'accès de tous Z V examen [ce qui, je l'avoue, est déjà un pas dans la bonne direction) mats
de tAansiormer une société qui "a besoin de" gagnants et de perdants et de pseudo -mesures pour
les produire. ' . •■
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Le couperet tombera donc... Sonne chance,, malgré tout.
(1) ne ^serait-ce que comme symbole. Bourdieu (et alii) écrit: '"Il faut se demander si la
liberté qu£ est laissée aa'sys%ème"a' enseignement de faire prévaloir ses propres exigences
ses propres hiérarchies (...) n'est pas la contrepartie des services occultés qu'il rend à
certaines classes en dissimulant la sélection sociale sous les apparences de la sélection
technique . . '♦ "' • La reproduction , p. 186. ,
Jean Lafontant
et
REACTION désire s'excuser auprès de l'auteur en ce qui concerne l'omission de son nom sous
son article du numéro précédent. L'erreur fut involontaire.
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UNE SUBVENTION DE $36,400 FAIT AVANCER" '
LA RECHERCHE EN TOXICOLOGIE A L'UNIVERSITE LAURENTIENNE
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1 ■(
Le Professeur Eve'rt Nieboer du Département
de chimie a récemment obtenu une importante
subvention du Conseil de recherches en sciences
naturelles et en génie du Canada. pour acheter
le spectrophotomètre d'absorption atomique per-
fectionné Cet appareil
peut déceler les métaux et lés métaloïdes tels
que- le nickel, le mercure, le plomb et l'arsenic
en parties par milliard. Il améliorera grande-
ment les moyens d'analyse des éléments tra-
ceurs que le Professeur Nieboer et le Profes-
seur Richardson (Département de .biologie) ont
mis au point dans leur laboratoire, dans le but
de résoudre des problèmes d'environnement.
'Université Laurentienne possède maintenant
'une des meilleures installations du Nord-
Ontario pour l f analyse des éléments traxeurs.
Le nouveau spectrophotomètre d'absorption
atomique" a* été accordé dans le but précis de
faciliter l'analyse du sang, de l'urine, des
poussières industrielles, etc., dans le cadre
■ v
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1 1
de programmes de recherches en hygiène profes-
sionnelle et d'autres programmes de recherches
en matière de santé. Ces programmes sont exé-
cutés .en collaboration avec Falconbridge Nidcer
Mines et, plus récemment, avec le Comité mipzte'
d'hygiène professionnelle INCO-Métallurgistes
unis d'Amérique.
Les Professeurs Courtin, Go^dsack, Morris
Richardson, Sadana et Winterhald'er des dépar-'
tements de biologie et de chimie de l'Univer-
sité Laurentienne ont également appuyé la
demande relative à ce nouveau matériel de
recherche d'une valeur incalculable, qui
rehaussera leurs programmes de recherhees sur
le placage métallique, les électrolytes et les
nuissances d'environnement. Ces derniers com-
prennent l'emploi de plantes (lichens et mous-
ses) comme contrôleurs de la pollution atmos-
phérique,, des études sur la restauration des
sols arides et la t bx ici te lies mé taux s ur les "'
poissons dans la région de~ Sudbury.»
" Bureau des relations publiques
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Lors de ma première année à l'université
j f avais pris un cours de sciences religieuses
où l'on prétendait êtSE capable de in T expliquer
la différence entre la religion et la magie.
On m'a dit que la religion était, une institu-
tion communautaire avec des aspects positifs
et que la magie était en dehrors de la communau-
té et qu'elle possédait des aspects négatifs.
On n'a cependant pas pu répondre à mon 'objec-
tion voulant que l'Eglise de Satan (en 'Califor-
nie) soit bel et bien une religion et non. un
rite magique, ainsi que": les sectes religieuses
telles les "Moonies" et Jimmy Jones. On me
donna alors un critère sur afin d'identifier
un rite magique; la force sacrale agit -auto-
matiquement dans un rite magique si certaines
conditions sont remplies. Donc si on suit la
recette correctement- -BOUM— la magie a agi .
Prenant cette défition je l'appliquai à un -
système religieux {le catholicisme) et découvris
qu'à sa base il y avait tout un système dé rites
magiques. L'exemple le plus 'frappant est la
messe catholique: pour que la force sacrale se
manifeste (consécration -transsubstantiation) il
faut deux conditions:
1) qu'un homme avec le bout ,
des doigts béni
2) prononce certaines paroles
dans un ordre particulier ~
avec certains gestes.
Si un laïc suivait la recette verbale (les pa-
roles)' en les prononçant ,rien ne. se manifeste-
rait, et si un prêtre prononcerait tout à l'-
envers encore rien n'arriverait. Donc il y a
un rite magique- De plus le prêtre a toute une
gamme de "pouvoirs" magiques, qui vont de la con-
sécration à la capacité de bénir et de remettre
des péchés. Naturellement il peut à son gré em-
ployer ou ne pas employer ses pouvoirs; la for-
ce sacrale est donc soumise à sa volonté. Mais
d'où tient-il ses pouvoirs; d'un plus grand dé-
tenteur' de pouvoirs, l'évêque. D'ailleurs celui-
ci a reçu ses pouvoirs de la lignée des autres
évêques qui l'ont précédé, jusqu'aux apôtres.
Donc la force sacrale a passé son temps à sau-
ter d'un bonhomme à l'autre dépendant non pas de
sa volonté, mais bien de la volonté de celui qui
la contrôle. Voilà quelques exemples d'éléments
magiques qui se sont glissés à l'intérieur de 1*
Eglise Catholique'. D'ailleurs celle-ci enseigne
plusieurs autres supposées vérités qui sont se-
lon moi erronées. L'exemple le plus frappant
est l'idée des sacrements. Ceux-ci sont sensés
etre"des signes sacrés institués par Jésus-Christ
pour nous donner la grâce. è ' J'aimerais bien que
..iL.'.on ..m _'. explique— quand -et— comment— jé-s-u-s— a -institué
le mariage. La seule chose que Jésus semble
avoir fait à un mariage est d'avoir changer l'-
eau en vin. Ceci voudrait dire que tous les fai-
seurs -de vins font des sacrements? Jésus n'a ja-
mais non plus baptisé., il s'est plutôt fait bap-
tisé, ceci n'est pas une institutionalisation. '
L'Eglise se dit aussi -'-protégée de toute erreur
bar elle est fondée par le Christ. Toutes mes
lectures en théologie démontrent que Jésus n*
est rien venu fondé du tout, et même si par
quelques acrobaties théologiqueé , on. pourrait ■ .
le supposer, ceci ne garantirait pas l^infail— .
libilité. L'Eglise devrait bien lire les pro-
phètes de l'Ancien Testament qui-» parlant à Is-
raël, lui dire que même si celle-ci était choi-
sie par Dieu ceci ne la protégait pas de. la
destruction.
TWÊ
/OVu cours du siècle dernier, les pays
industrialisés ont radicalement modifié leur
envièonrasuReiit. Des moyens techniques de
toutes soVtes ont remplacé progressivement le
travail^jrfusculaire. Mais, si dans la plupart
.des cas les "changements ont constitué une
amélioration, dans .d 'autres ils ont créé des
problèmes majeurs.
L'un des problèmes est que l'individu,
conçu pour un travail physique intense à
l'âge de pierre, doit maintenant s'adapter
a un monde dominé par les innovations techni-
ques. L'homme moderne doit réaliser, qu'une
activité physique régulière est nécessaire
à un fonctionnement correct. "Comparativement
aux générations précédentes, nous avons beau-
coup de temps libre... Nous devons en cons-
tater une partie à des loisirs actifs.
Sinon, nous nous exposons à nombre de
dangers: réduction de la capacité de cer-
taines fonctions vitales de notre organisme,'
obésité, malnutrition, risque accru de con-
tracter certaines maladies, résistance réduites
et fatigue générale. Mais l'homme s'en trouve •
bien,- de nature c'est un animal . plutôt pares-
seux, un joueur qui prend ..de grands .risques,
dans l'espoir" qu'il fera exception à la règle "
et que tout tournera finalement- à son avantage.
C'est pourquoi la dénonciation des dan-
gers du tabac, de l'alcool, des stupéfiants
e S 4 r- e ■ 1,inactiv "ité physique est rarement
efficace. Certaines personnes prennent mieux
soin de leur voiture ou de leurs animaux fami-
liers que d'eux-mêmes. Pourtant, une bonne
condition physique est indispensable pour
vaquer h ses activités quotidiennes et donner
un sens à ses loisirs.
Les gens se demandent souvent: ."Dois-ie
subir un examen médical avant de commencer
•m 'entraîner?"" On devrait répondre que tous
ceux qui ne son* pas sûrs de leur bonne santé
devrait consulter leur médecin. Mais en règle
générale, une activité modérée est" moins dan-
gereuse pour la santé que l'inactivité. On
pourrait donc dire qu'un examen médical est
plus .important pour ceux qui ont l'intention
de rester inactifs que pour ceux qui ont l'in-
tention de se mettre en forme!-.
h
1
Joanne Lachapelle •
J'ai écrit cet article non pas. pour dé-
TÏm'ïï? le s Phenomèmq,religi e ux mais bien pour le
remettre a sa place. -Je me considère comme une
personne très religieuse et c'est justement *
pour cela que je désire dévoiler toute prosti-
tution de ce phénomène. Il est peut-être temps
de faire comme le Maître? de sortir les ven-
deurs, les, sépulcres^, blanchis du temple'.
#?"■
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V *
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« IIÏMNDf MCE I SON AVENIR
J
Le 8 février 1979 a eu lieu
à l 'Université Laurentienne un
colloque dont le thème était con
sacré au "Tiers-Monde face a son
avenir". Les présentations
furent faites par des profes-
seurs de cette université ainsi
que par des invités spéciaux
tels que le Dr H. Albert ainsi
que Marc Fredette de TA.C.D.I.
Les questions débattues par
les différents panel! i s tes fu-
rent les suivantes: tes problè-
mes du développement au- Tiers-
Monde, les aspects de l'aide
étrangère, la modernisation,
la technologie, l'éducation et
la question des prix.
Dans l'ensemble, leurs con-
clusions furent d'ordre psycho-
logique. Le Tiers-Monde doit
contribuer à son propre dévelop-
pement, de même qu'il doit éta-
blir ses propres priorités. Ce
développement ne peut pas et ne
doit pas dépendre de 1 'aide
étrangère et de la technologie
des pays industrialisés. La
seule note d'optimisme vient du
Dr Hughes Albert, ancien vice- .
recteur de l'Université Lauren-
M>
tienne, qui a également oeuvré
au Rwanda. L'éducation, d'après
lui, peut constituer un début
de solution visant a pallier
le manque de technologie appro-
priée nécessaire au développe-
ment dû Tiers-Monde. Cependant
.le système et la méthode d'édu-
cation ne doivent nullement
reproduire les sentîmes et les
valeurs des pays développés,
bien au contraire, ils doivent
être le reflet de la réalité
de chacun des pays du Tiers-
Monde.
Aucune solution économique
ne fut suggérée pour résoudre
les problèmes du sous-développe-
ment dans le Tiers-Monde. Selon
le Dr J. Angrand, le système
économique mondial contient en
lui-même les freins du dévelop-
pement du Tiers-Monde. Il faut
comprendre par ordre économique,
le capitalisme et le communisme.
Il n'y eut, dans les conférences,
aucune mention des firmes multi-
nationales qui exploitent le
Tiers-Jfonde et qui contribuent
au maintien du sous-développement.
De même, l'action des élites -
bourgeoises en place dans le
Tiers-Monde fut â peine esquis-
sée. Le crime, la pauvreté,
les effets du sous-développe-
ment sur les populations du
Tiers-Monde n'ont pas été. ana-
lysés de façon approfondie. "
Il aurait fallu aussi expliquer
de quelle façon ce sous-dévelop-
pement nous, affecte psychologi-
quement, moralement et" économi-
quement.
Ce colloque semble avoir
souligné l'impuissance de Ta
population et. des gouvernements,
du Tiers-Monde. En fin de
compte, il convient de se
demander si nos contributions
aux solutions des problèmes
du sous-développement peuvent
s ' avérer ef f i caces . .*
En conclusion, on peut dire
que ce colloque a contribué a
une prise de conscience plus
aiguë des problèmes du Tiers-
Monde. Cette conférence fut
une première expérience qui,
â mes yeux, mérite d'être
poursuivie.
Lola Dubë
le 19 mars 1979
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Aucune victoire
i * . — - - -
pour les étudiants
Le mercredi 7 mars 1979 paraissait un article
assez impres*sionnant dans le jo ~nal "le Voyageur".
On y faisait les déclarations suivantes, suite a la
rencontre avec M* Best, après l'occupation du onzième
par les étudiants francophones de cette université
(je tiens à ajouter ici qu'il n'y avait pas seulement
des f rancophones r qui participaient à cette action) .
h »
LE VOYAGEUR - "... 'C'est une victoire pour les
étudiants... Nos revendications ont été rencontrées
A la suite des négociations du 28 février dernier, les
étudiants recevront des locaux au troisième étage de
l'édifice des classes;, les salles C-305 pour l 'Entre-
deux, C-306 pour les bureaux de l'Association et du
journal Réaction , et C-308 pour le Service d'animation.
C'est du moins'ce qu'on nous avait promis (le Dr.
Best, président de l'université, le père Allaire, le
père Girouard et André Lacroix, représentaient l'admi-
nistration). Mais il semble que ce n'était là qu'une
autre tactique de diversion- de la part de l'adminis-
tration. En effet, M. Best, avait accepté de remettre
par écrit les promesses qu'il a faites aux étudiants
devant ces derniers et devant les média. Mais voilà
qu'il fait remettre, à plus de trois ou quatre reprises
déjà, cette lettre que nous attendons tous avec impa-
tience.
Il ne faut pas s.e leurrer I Des promesses ver- ■ '
baies ne valent absolument rien! Les négociations des
années antérieures sont la pour le prouver. Tant
qu'on ne mettra pas par écrit ces "promesses" qu'on
nous a faites, elles ne vaudront absolument rien! Et
rien ne sert alors de rêver à nos nouveaux locaux! - .
1 Si jamais l'on refusait de nous remettre 'cette
lettre que nous avons toujours exigée, et qu'on testai
tait de revenir une fois de plus au statu quo, ça
démontrerait l'hypocrisie réelle /et véritable dans
toute cette affaire.'
St qu'on* ne s'imagine surtout pas que nos reven-
dications légitimes seront étouffées dans l'oeuf!
On ne nous jouera pas indéfiniment dans le dos!
Nous connaissons désormais la bonne foi de nos
administrateurs ...
Sylvain Dubé
* i
II
PRIS DANS LA MEME BOITE
L'université Laureritienne est en train d'être,
divisée à cause de son titre-supposément bilingue.
L'atmosphère actuelle sur JLe campus évoque l'araignée
prise dans une boîte avec un scorpion. Pourquoi? Il
serait bon que les deux mentalités changent et voici
l'occasion pour que ceci se produise. Les Anglophones
devraient prendre l'initiative d'aider les Frencophones
dans leur demende et par la .suite les Francophones
devraient aider , les Anglophones à réaliser leur but:
ça c'est le bilinguisme î *
Actuellement les deux groupes ont la disposition
de "Chacun son petit nombril" comme le dirait Andrée
Paiement • Changeons tout ça. Au liey d'appeller le
salon des étudients "I.A.E.F., "ce qui implique un salon
uniquement pour les membres de l'A.E.F;, baptisons le
donc, "Salon des étudiants", et également "Student
Lounge" avec un milieu bilingue, 50/50. Ceci devrait
être le cas pour tous les services aux étudiants.
Nous formons une des plus petites universités et
la ségrégation des deux groupes va seulement nous ren-
dre plus ^faibles. . Ce n'est pas une question de perdre
son identité mais plutôt de former une ambiance de
fraternité et de s'unir en tant qu'étudiants. Si nous
des deux mentalités ethniques opposées,
francophone , les nouveaux étudiants "
aptes à venir à cette université, vrai-
Ceci est peut-être une vision Utopique
nous libérons
anglophone et
seraient plus
ment bilingue
(petit u) , mais ëst-cè possiblie?
Michel Bertrand
N,B.
Malheureusement , mon cher individu (pour ne pas
dire ^"individualiste" de crainte de trop blesser ta
modestie), tu subis le résultat de ta propre entente.
En effet, après avoir remis à l'équipe de la revue
REACTION un texte cousu de fautes* (que nous refusâ-
mes de corriger de peur de modifier le fond* de l'ar-
ticle), ce même texte lui fut remis afin qu'il
puisse réparer ses fautes. Une condition fut posée
par la rédaction; une fois la correction réalisée
par l'auteur (ou ses aides) nous pourrions la pu-
blier sans y apporter les corrections qui s J avère-
raient nécessaires. L<* texte ci-haut apparaît donc sous
sa forme originale. Malheureusement il n'exprime
que trop clairement la tragédie non du' "bilinguisme",
mais bien du "bi-semilinguisme".
L'équipe
>
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SPECTACLE
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LE QUATUOR ALLEGRI
L ' UnlveASÀXé Laurentlenne .présente LE QUATUOR ALLE? RI, le ve.ndAe.di 6 avril à 20h à l ' Auditorium Tn.oj.oji,
Vepui* 1954, le Quatuor Allergrl est reconnu comme étant parmi les meilleuAs au monde,. VlusleuA* InstAu-
Wwti&iïU de. marque ont collaboré à cette renommée: Eli. Goren, HugfiM agulre, James Barton, Veter Thorta*,
Patrick Ireland et William Vleet. le. haut standard établi au. cours dej> quatorze années de, cet ensemble se
poursuit avec le* membres par une. critique d'Oxford'- " — nous avons, te. groupe le.pïu* homoQe.no, â ce joua,
sans vouloir cJiiXA.qu.eA le* anciens membre* de. cet ensemble. Les musiciens actuel* stmblent être destinés
V un à T autre" . • '
Le. nom du quatuor ej>t emprunté à celui deG regorlo Allegrl [1 582- 1 652), le. premier compostXe.uA â. Zcrùie
un quatuor à corde*. Reconnu comme. Étant le. meilleur quatuor britannique, l' Allegrl a participé aux plus
grand* festival* deG rande-Bretagne en plus de. '&aire de* tournées au Canada, aux Etats-Uv\X*, en U.R.S.S.,
Hollande., Allemagne, Suisse, Indes , Australie, Nouvelle-Zélande, à Hong Kong et bientôt en A^rloue du Sud.
le groupe a enregistré sua les étiquette* London, V hilips , M ercury , Argo et Westminster et la BBC de
Londres a produit un documentaire sua la vie et le travail du quatuor. Une des activités les moins connues
de cet ensemble consiste à être "résidants", poun. de couAtes péAlodes cL.chitque semestre, dans de* université*
anglaise* où. le quatuor donne des atelleAS et des couas avancés. Cela est possible grâce à un octAol de la
Fondation Sadclt^e.
' La presse londonienne a récemment su résumer V essence de leuA succès: "La veAtu principale du. Quatuor
Allegrl vlenX de ce que ses membres ont une jouissance, contagieuse de la musique qui se propage à ses audi-
toires". .
En 1975 l'UnlveAslté de Hull a décerné aux membre* du quatuor uneM aZtrlse honorifique entt uslque. Le*
membres du Quatuor Kllegrl sont: Peter ■ Carter et David Roth, violons; Prunella Pacey, alto; Bruno Schrecker,
vlolon.Q.çJtZe.
Les billets sont en vente à la librairie de l ' Un-iv crotté Laurentlenne, chez Eaton 1 *, chez Wolfie's Book-
store et à. la librairie du Cottège Cambrlan: étudiant* - $3.00 ■ ■ ■
le per*onnel de l'UnlveAslté Laurentlenne —$4.00
le grand public - $5.00 '
Une division de Venls LangeZler Direction d'Artiste* Ltée.
■ Jeanne Pilon" - assistante étudiante au Comité consultatif rectoral de* actlvXXés culXuAeUes.
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^eter Carte
David Roth
Priinelia Pacev
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Bruno Schrecker
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RAPPORT de L'EXECUTIF 1978-1979
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ETE 1978
L'exécutif est demeure sur le campus tout l'été,-
afin de voir à la planification ainsi qu'à l'or gani-
sation des activités politico-sociales de l'A.E.F.
pour la session d'hiver.^ Le conseil s'est réuni à
deux reprises afin de permettre aux membres de faire
connaissance. En dépit du petit nombre de part ici-
pants, nous avons mis sur pied un plan général d'ac-
tion pour l'année. L'exécutif en a profité pour faire
connaître ses objectifs pour l'année en cours, dont
le projet pilote Sérénité 1978-1979, le Service
d'animation et 1' Entre-deux.
Le projet pilote s'est avéré un échec complet.
ï m m
Après de nombreuses réunions avec les membres de la
S. G. A., nous dûmes abondonner ce projet et nous avons
cru bon orienter plutôt nos efforts vers la question
de l'Entre-deux. •
h
Par contre, l'exécutif a réussi à convaincre
l'Université Làurentienné d'embaucher un animateur
'■■■
à temps plein pour le Service d'animation. Nous
espérons que le Service d'animation aura un grand
succès et que la communauté francophone de la Làu-
rentienné participera activement à l'élaboration
d'un programme sérieux pour l'épanouissement de la '
F
culture française sur le campus» Depuis novembre
1978, monsieur Daniel Asselin est coordinateur du
Service. Bonne chance I
En. plus d'assister aux cours d'immersion en fran-
i
cais,' cet été, nous avons accueilli un grand nombre
d'étudiants de l'école secondaire Etienne Bxulë de •
i
Toronto, lors d'un bref séjour d'orientation à la
Làurentienné'. Une fête fut organisée pour cette
occasion et nous sommes fiers d^avoir fait bonne " *-.
figure aux yeux de ces étudiants.
ê
* i
L'été s.' est terminé par une grande campagne pour
l'inscription de septembre. Grâce à une publicité
ta
qui s'est avérée efficace, l'A.E.F. a réussi à àug-
menter l'adhésion à 571 étudiants. Les membres de
m'
*
l'A.E.F. forment maintenant 25% de la population
étudiante à l'université, soit une augmentation de
2% par rapport à 1 fan dernier*
c .
SEPTEMBRE-DECEMBRE 1978 » ..
■ m " ■ à
L'A.E.F. concentra ses activités socio-culturelles
au cours du premier semestre. De septembre à décembre,
elle présenta— la Grande fête de la rentrée, le. specta-
cle Maneige, là Grande danse populaire et le "party".
— r
W
de Noël. Malgré un certain manque de main-a' oeuvre,
l'exécutif de l'A.E.F. et les quelques volontaires
présents ont pu accueillir les francophones et faire
de nos activités, en général, un grand succès.
10
M*
*' 4
1
Peut-être la clé de nos succès dans le domaine
socio-culturel et d'ailleurs fut l'importance attri- .
buée 'â la "publicité.. Toutes les activités ou
renobntres furent annoncées assez tôt par l'entremise
d'affiches," de correspondances de journaux,^ de la
1
radio et de la télévision.
JANVIER-MARS 1979
Apres les fêtes. l'A.E.F. présenta le "Carnaval
fe», ouverture officielle du Carnaval laurentien
Cette activité réunissait: le plus grand nombre
de francophones qu'à toute autre, activité, du Carnaval.
Il y eut aussi la conférence publique le '2 mars.
En février, le recteur refusa de centraliser les
locaux pour les francophones. Cette action suscita
un mécontentement général des étudiants francophones
envers l'administration. Alors, les étudiants occupe-
rent le onzième étage de l'édifice Parker pendant trois
jours. Un comité négociateur ayant le mandat de
résoudre cette question fut élu, et poursuit toujours
les négociations* présentement. L'A.E.F. demeure sans
réponse officielle du recteur bien qu'il semble que
nos revendications soient satisfaites.
i
y
w
En somme, l'A.E.F. 1978/79 affirma son statut
d'association francophone responsable et dynamique
sur le campus tout en se faisant reconnaître à travers
la province. Nous croyons qu'un réveil, dû aux proble-
.*."■'. ' ■ ■ j.
mes auxquels nous avons à faire face en tant qu'étu-
diants francophones, de la collectivité franco-onta-
rienne débute. .Et il est évident que l'A.E.F. con-
tinuera d'oeuvrer pour un meilleur avenir.
:*'
Marc Rémillard
Michel LeFrançois
^*****«î
L
DATE LIMITE POUR LA
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REMISE DES ARTICLES
LE 15 AOUT
1979
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Comment un président
sortant doit-il s'y prendre
pour faire la synthèse de son
terme? Essayer de mettre sur
papier l'analyse empirique de
l'administration de l'A.E.F.
est une tâche certes très dif-
ficile. Cette tSche devrait
être déléguée a un étudiant
indépendant afin d'assurer
l'impartialité, mais faute
de temps et de main-d'oeuvre
(caractéristique â l'A.E.F.)
je vais m'y essayer.
ri
En prenant le pouvoir
en mars 1978, l'exécutif avait
une plate-forme politique soli-
de. Ces lignes de conduite"
avaient été élaborées par un
groupe d'étudiants au moment
des élections et reflétaient
adéquatement les besoins de la
communauté francophone du
campus; justice et équité. .En
..théorie, l'A.E.F. fut politi-
quement forte; par contre en
pratique, nous avons échoué.
A part la question des locaux,
les autres questions (qui tou-
chent de plus près les- étu-
diants) telles que les cours
offerts en* français n'ont pas
été résolues. Il faut néces-
sairement attribuer cet échec
au manque.de participation .
d'une part, et a l'aspect
bureaucratique de- la Lauren- -
tienne qui décourage 'tout
effort â cet égard.
La question des locaux
a plusieurs implications non
seulement politique. Le fait
même que les étudiants .fran- ^
cophones ont décidé en février
d'occuper' le onzième étage-.
démontre la solidarité et
l'unité qui existent au sein
de la communauté francophone.
Ce n'était certes pas l'in-
tention de l'exécutif d'occu- -
per l'étage, mais ce que Tes
étudiants ont décidé reflétait.
"le désir profond de réformer •
le statu-quo. ■ L'exécutif cror
yait >lutSt qu'.il devait pour-
suivre ses . pourparlers mai s_
nous nous trouvions dans l'im-v
passe. Ce que les étudiants
ont manifesté a encouragé
l'exécutif à poursuivre ses
démarches et cela a fonction-
né. Ceci* démontre que la par-
ticipation de la masse estu-
diantine contribue énormément
a la. collectivité et que la
rétroaction de ses actions ^
sert a.conscientiser Tes fai-
bles d'esprit, soient ceux
qui n'ont- pas. pû poursuivre
le même cheminement intérieur,
celui qui ; permet enfin de ,
comprendre comment et pour-
quoi il faut prendre paroi e.y
J'ose espérer que ces obser-"
vations serviront a Ta npu-
y el 1 e - ëqttf pe. . a 1 ' A . E . F .
"_ . ' "- . . ■ ■ ■ ' -*
4 - i a ■ ' r i
.."-, Comme mot fi nal., j 'ai-
merais, tout simplement remer-
cier Michel pour tout. Sa.
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LA NOUVELLE EQUIPE A X' A.E.F.
Programme 1979-80
L* équipe 1 Lapointe/Legault pour l'A.E.F.
Pour:
le
Continuation
Représentation
Politisation
Res truc tura tion
Continuation :
I
1 ■-
1. Voir au processus de relocalis^tion.pour, septembre 1979.
2. Continuer la relocalisation des classes françaises, le CX.F.,
•Service d'animation, i.e., le Projet Roy dans son ensemble.
Restructuration .
1. Il y aurait une série de stages au conseil administratif afin de
définir les tâches spécifiques des différents postes de l'A.E.F.
2. Il pourrait y avoir changement dans l'ensemble même du système pré-
sentement utilisé à l'A.E.F.
Pourquoi ? a) Assurance d'un meilleur fonctionnement au sein -<hï-l 'A.E.F.
b) Faciliterait, l'implication des étudiants francophones à
' l'A.E.F.
c) Un centre d'information en sortirait.
Politisation
Grâce à notre politique de représentation et de consultation no us ^pourrons
nous impliquer davantage dans des événements qui touchent de près les franco-
ontariens en général. Ainsi nous pourrons conscientiser la population de
la Lauren tienne française. Donc il s'agirait d'établir un mécanisme d'impli-
cation' et de' prise de position sur des. événements et des projets qui touchent •
l'ensemble des étudiants" francophones.
+
Représentation ' -
1. Etablir un mécanisme d'information et de consultation auprès des membres
de l'A.E.F.. • ■"'"" /
' Etablir un lien direct avec des organismes franco-ontariens spécifiques
tels Direction Jeunesse, l'A.C.F.O. , Théâtre Action, etc.
Campagne de recrutement au sein des écoles secondaires francophones de
1* Ontario. Il s'agit d'encourager l'inscription des franco-ontariens à
i) l'Université Laurentienne
ii) l'A.E.F.
Travailler de près avec le Service d'animation sur des .projets spécifiques
' v
♦y
2.
2.
*A
- 4.
r
Maurice Lapointe et François Leg'ault
présence constante au sei n
de l'A.E.F. et sa patience et
son amitié ont fait de notre
séjour a l'A.E.F. la plus
belle expérience que j'ai
connue. Sans oublier, tous
ceux et celles qui ont
partagé avec nous cette expé-
rience, je veux aussi remercier
tous les gens que j'ai- rencon-
trés (des amis maintenant) et
n
qui nous ont constamment ■
encouragés.
I>
Bonnes vacances,
— ■ Francophonement votre,
■■
i
Marc J. Rémillard
Président sortant et
bien content."
n
*/
J P
* *.
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" - " * 1 '
F- '1
1« * - ml 4t & 1 ***** & ^_* t
- r ..u». ■" .. ;
+±.
-J
RESPECT?
PAUVRES FRANCOPHONES ! !
$
r
Comme vous l'avez problablement constaté, la
démonstration au onzième a créé une opposition au-sei-n
même de la communauté francophone de l'université. Je
ne veux guère continuer le débat engendré en m 'attardant
à déterminer si une manifestation du genre adopté^ est
désirable ou non. Lorsqu'on choisit un plan d'action . ^
on doit en accepter les conséquences — bonnes et mauvaises;
Je velux cependant "m' attarder" à affirmer que le-\plan
:tion adopté. n'est aucunement valide et qu'aucun
débat préalable sur les mérites d'une démonstration
n' a eu lieu.
Je prends, au sérieux les décisions de l'A.E.P.
et jusqu'à très récemment je croyais que 1 ' A. E. F. fai-
sait de même. La réunion du 14 février m'a prouvé le
contraire. La décision de faire une démonstration a • .
été prise de raçon irresponsable, émotionnelle, bref,
inconstitutionnelle.
i
i
* M
Peu de _règles régissaient l'assemblée. Si :1e
président d'assemblée n'avait été assis à la place,
traditionnelle j'aurais eu peine à deviner qu'il
était bien présent. . Les règles dont je parle sont
des règles qui, selon moi, ont raison d'être: des
règles qui existent afin d'assurer qu'une décision
reflète réellement le désir des membres, que les^
participants aient la chance de s'exprimer et d^ écou-
ter, qu'une information aussi complète que possible
puisse être présentée - enfin, qu'une décision prise
soit la meilleure possible, qu'une décision soit
prise de façon responsable. Sans doute, lorsqu'un
groupe ne peut* atteindre ces buts, il manque de
respect pour soi.
h
Il n'y a aucune raison pour laquelle les réunions
l de l'A.E.P.. ne.se poursuivraient pas ainsi. La cons-
titution de 1 ' A. E. F., prévoit effectivement' l'utilisa-
tion de code Morin: "Le Conseil^et tous ses comités .
suivent les procédures d'Assemblée du code Victor
Morin" (Statut no. 7. 01). Ou était le code mercredi
après~midi?
i ■
Je n'exige pas qu'une organisation telle que
l'A.E.P. opère à mon goût. Je n'ai qu'une opinion
."parmi tant d'autres". Ma demande est, en effet,
plus simple. Lorsque je m'inscris à une organisation
quelconque et que j'y verse une contribution je m*a-
tends à ce qu'elle suive un certain processus décisionel
ordinairement prescrit par sa constitution.
■
i
Ainsi, je. m'attends à ce' que l'A.E.P. respecte
sa propre 'constitution. Je m'attends' à ce que l'A.E.F
respecte le code Morin.
jr
.En^somme, je m'attends à ce -que
nés, nous nous respections nous-mêmes
vidus, eh tant que groupe.
nous r f rancopho-
en , tant qu • indi-
L
Qu' est-ce ' qu'un Franco-ontarien? A vrai
dire tout francophone, ici en Ontario, doit
s'être demandé cette question ou une semblable
à iin . temps donné de sa vie. On se questionne
.totrs sur notre identité.
Un Franco-ontarien, c'est un assimilé, ou
presque, à la majorité anglophone. C'est un
individu' qui prend toujours pitié de lui-même,
qui se croit dépourvu, limité. Pour essayer
de régler ses problèmes, il s'isole et essaie
de vivre dans son petit- monde irréel. Il vit
d'un, peu de culture française qui lui - apporte
un peu de joie, mais' il vit plue de peines en
s' abaissant devant spn frère ou plutôt son
adversaire anglophone qui est plus puissant que
lui . "■' ' .
Un Franco-ontarien c'est aussi un individu
confus, qui ne sait pas ce qu'il 'veut. ^Dans
.sa confusion, il s'éloigne de ses confrères
(eux aussi faisant partie de la masse minori-
taire), il leur pile sur la tête pour essayer
de monter l'échelle avant eux. Bauvre Franco-
ontarien, si tu savais- à quoi le monde s'attend
de toi, peut-être n'agirais-tu pas' de façon si
spontanée, de façon irréfléchie!
+
-Si tous les Franco-ontariens se mettaient
ensemble, s'. ils s'unissaient, de combien leur
vie serait comblée de bonheur, de combien plus,
ils pourraient vivre leur belle culture fran-
çaise. Si tu cessais de te créer, des problèmes,
si tu cessais de <t' ennuyer ;,avec des choses
banales, tu serais encore plus riche que mille
francophones assimilés. Laisse tes problèmes
à la massé majoritaire et vis plus pleinement^
ta vie, tu auras plus de temps "â~ vivre en-vrai
Canadien- français, -à créer un monde plus uni
entre les Franco-ontariens . ^
Pauvre Franco
des problèmes et
est si courte.
ontarien, cesse de te
jouis donc.de ta vie;
Christane Lavoie
créer
elle
6VUX2. de; la page 4
paranoïaque, névrose, psy-
chotique, etc, etc, etc, —
ça pas de bon sens i
Bon , cà Ime- toi ,
.bière, non deux; as
la télévision," oubli
esprit, • tais-toi, tais-toi,
tais-
prerids une
-toi devant
endors ton
toi
tais-
toi.
Suzanne Desmarais
!î
i-
Denis Lapalme
s.
EQUIPE NO. .1. . ■■
MAURICE LAPOINTE (PRESIDENT)
FRANÇOIS LEGAULT (VICE-PRESIDENT) 99 VOTES
1
EQUIPE NO, 2
CLAUDE SERRE (PRESIDENT)
— f\
PAUL- HENARD (VICE-PRESIDENT)
34 -VOTES
;J
TOTAL DES VOTES
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VOTES ANNULES
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133 (23%)
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2 VOTES
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A A ■*-»»■»■ I J ■ * - * J
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« p f m w
r r * *
Aux étudiants du secondaire
*:
i
Après avoir discuté avec
Jean-Yves Cayen, nous avons
conclu qu'il serait "peut-être
important que plusieurs exem-
plaires de REACTION soient
distribués dans les écoles
secondaires francophones. Natu-
rellement, ce numéro de la
revue devrait contenir au
moins un article. qui s'adres-
serait directement aux ëtu- r :
dïants du. secondaire. Je me
portai donc volontaire pour
écrire cet article.
Si vous êtes étudiants
au secondaire et que vous
vous intéressés aux universi-'
tés, vous êtes probablement
un(e) étudiant(e) en treizième
année. Vous avez aussi proba-
blement entendu plusieurs fois
la même propagande venant de
plusieurs universités, et spé-
cialement celle concernant. la
Laurentienne. Il y a certes
des éléments de vérité dans
ces assertions publicitaires. •
Il reste vrai qu'une petite
université favorise un meil-
leur contact entre professeurs
et étudiants et que cette der-
nière offre plusieurs bons
programmes". Mais un élément
que l'Université oublie sout
vent dans ses annonces publi-
citaires, c'est l'état de la
communauté francophone de
l'Université. La détermina-
tion de survie et le désir de
créer une vraie communauté
francophone universitaire,
semble croître de jour en
jour à la Laurentienne. Les
événements des mois derniers
l'ont très bien démontrée:
IVA.E.F.
le désir
pour une
laquelle
l'occupation du onzième plan-
cher de l'administration afin
de forcer l'administration à
considérer nos droits. En
plus, la présentation des
candidats sérieux et dévoués
au poste de l'exécutif de*
démontre clairement
d'établir des bases
fondation forte sur
peut s'établir une
communauté francophone solide..^
Les étudiants francophones de
la Laurentienne désirent des
locaux à eux, une centralisa-
tion de plusieurs services
francophones afin de mieux
servir les étudiants et de
les regrouper. Voilà pour-
quoi nous nous débattons.
Mais ce débat n'implique au-
cunement une attitude anti-
anglophone; au contraire,
si nos confrères anglophones
désiraient se centraliser eux
aussi et désiraient fonder
une communauté forte, nous
serions les premiers a les
apprécier. Voilà' pourquoi
nous vous' invitons à la Lau-
rentienne, non seulement pour
nous porter main fortes mais
pour participer à une com-
munauté vibrante, en train
de naître, soit une communauté
qui vous apportera non seule-
ment un soutien moral, linguis-
tique et culturel mais cela
vous donnera la chance de
rencontrer d'autres étudiants
qui partageront les mêmes
espoirs et inquiétudes -que
vous. La vie étudiante est
bien plus que l'étude, et la
communauté francophone est
là pour vous le prouver.
L'Université Laurentienne
vous offre des bons cours en
français tandis que nous vous .
offrons de vivre en français
d'être ce que vous êtes, de
vivre en franco-ontarien. .
Une responsabilité
-, - Il faut bien se rendre
compte que l'école à laquelle
vous êtes, fut "bStie par les
taxes des citoyens de la région,
que votre éducation s'est faite
au frais de la communauté, que
l'Université Laurentienne repré-
sente 1 'effort soutenu des
gens de cette région d'offrir
aux Nord-ontariens une bonne
éducation post-secondaire,
l'Université représente aussi
1 'effort de tous des franco-
phones intéressés de fonder
une communauté francophone
et" un système d'éducation en
français. Il faut. bien se
rendre compte que vous avez .
fait votre éducation sur le
dos des mineurs et des "travail-
leurs francophones d.' ici, et
que vous avez comme rësponsa- .
bilité d'offrir vos services
à cette communauté qui. vous a
soutenus. De même, quand vous
aurez, terminé votre éducation
post-secondaire, vous devriez
retourner d'ans votre milieu et.-
partager vos connaissances.
Comme étudiant francophone
de la Laurentienne, je vous
invite à vous joindre a nous.
A 1 'année prochaine!
Denis Lapalme
ï
F I N DES CLASSES
' Si je prends en ce moment une plume en
main, c'est que dans mon état dépressif, je
dois trouver un moyen de m 'exprimer. Je ne
suis pas la seule à me sentir ainsi en ce.
mois de mars.
1
Ce mois, chez nous les étudiants, en,
est un rempli de pressions, de dissertations
qu'il faut remettre à temps, de tests et d exa-
mens pour lesquels il faut mettre plusieurs
heures à étudier, d' inquiétudes devant le temps
qui passé à vue d'oeil. Combien de nuits .
blanches. devrons-nous passer afin de- pouvoir
joindre les deux bouts, afin de remettre, tout
travail à temps pour la fin des classes?. Je
suis certaine que vous vous sentez un peu
comme moi devant l'arrivée trop précoce de la
fin des classes."
;
l'in-
de-
de
S'il y a changement à faire c'est à
térieur du système d'éducation. Pourquoi
vons-nous nous limite T à. un certain lapse
temps pour compléter un B.A1, une date. fixée
pour remettre-Une dissertation, pour faire
un séminaire? Pourquoi devons-nous nous limi-
er : à une salle de classe, aux cours magis-
traux, quant à moi ne sont qu'une perte de
temps, un ennui parmi tant d' autres .
r Nous sommes des universitaires, nous
devrions être capables d'étudier seuls, de
prendre le temps pour bien comprendre, pour
apprendre ce qui nous intéresse. Bien sûr,
dans un système aussi libéral, nous aurons
besoin de professeurs', ou plutôt de tuteurs
qui pourront nous diriger sur la bonne voie,
nous donner des méthodes d'études, de recher-
ches, pour nous donner des conseils quand
nous sommes arrivés à un cul- de- sac.
m
Combien plus nous apprendrions si
nous pouvions errer ici et là dans les livres,
si nous possédions des salons d'étudiants _.
où nous pourrions nous échanger nos connais-
sances intellectuelles. Présentement nous
n
'agissons pas en vrais universitaires mais
. plutôt comme des jeunes du secondaire. La
vie universitaire, c'est plus que ce que
c'est présentement. Naturellement, la sug-
gestion que je propose ne s'applique pas 4
tous mais seulement à des étudiants conscien-
cieux, prêts à travailler, qui ne manquent
pas— de inotivation. Pour les autres, le sys-
tème présent d'éducation devra les satisfaire.
ï
Christane Lavoie
13
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MlillUHIi.'
i ■ > '
■ •
H * ■
La Gnose est un sys-
tème ésotérique' où l'on peut
percevoir une limite impli-
quant une osmose oosmogonique
■. interpersonnelle*; connaissance
'et Connaissance dans le sens
jljes Grands Initiés d'Edouard
^Shuré .(CF. Le Petit Robert) .
•L'Agnôse est l'igno-
rance de cette double connais-
| sance (connaissance et Connais-
sance) , manque d'érudition,
incapacité de faire des corres-
pondances beaudelairiennes (pou-
rvoir faible ou/et inexistant
de percevoir au-delà du tangi-
ble) au point de vue des trans-
cendances objectives et sub-
jectives ♦ * Avoir la prétention
humaine de regarder que la sur-
face des phénomènes. *'
■ ^'anthropophagie acadé-
mique qui par le rationalisme
exagéré assassine l'Irrationnel,
*1' Imaginaire de l'homme. Ces
^derniers reflètent 1,'hierosga-
mos . (mariage alchimique entre
l'Animus et- l'Anima); c'est la
raison qui tue l'âme.
L'Agnôse végète à l'Uni-
.versité Laurentienne (ne vous
:^n faites pas; elle existe aussi
dans les autres universités) .
'Cette université dans son micro-
cosme incarne le .macrocosme de
la maladie occidentale : la
psycho-sclérose imbibée d'une
;rat Lonalisation positiviste.
Le pédantisme Carnivore
de plusieurs professeurs fos-*
silise (néologie) , renforcit,
ancre davantage dans les cer-
veatix naïfs r crédules, vulné-
rables, innocents et spongieux
d'une masse estudiantine amor-
phe/ apathique et peu conscien-
tisée (du à la socialisation
subie) , des idées-pions non-
valorisantes , abâtardies ,
endoctrinantes qui empêchent
1 ■ épanouissement de 1 ' être
Total,
L'Agnôse barbarise: la
Gnose . humanise , d'où la néces-
sité d'un polylogue synchréti- .
•sant (néologie - dialogue au-
-delà de deux personnes , sens
^ littéral étymologique de poly-)
Jen matière d'éducation èlëmen-'
f taire, secondaire et surtout
'.post-secondaire. .
A quoi bon
■avoir la Gnose si cette der-
nière ne révolutionne. guère/
n'améliore guère un monde en
décrépitude eschatologique ,
.en entropie, d'un Univers
-Discontinu post-relativiste?_
. Les "agnôsés" préten-
dent être lès dieux de 1! Olym-
pe qui daignent jeter un
sort puissant sur les pauvres
colons considérés comme infé-
rieurs. . Condescendance cra-
puleuse ; impétueuse I Et
nous les pauvres brebis per-
14
* *
<>
V
gnose/agnose
r
dues, ignares s'agglutinent^
plaisamment, avec -toute la
.complaisance du monde dans
leurs enclos clbaustrophobiques
Les agnôsés font la sélection
dès boucs émissaires qui sont
divisés en deux groupes. Dans
le premier cas les boucs émis-
saires servent de relais de
communication pour les agnôsés
dans le but de transmettre
leur grande révélation dicta-
toriale aux gnôsés , soient les
bêleurs de 1.' enclos . Dans un
deuxième temps les~ boucs émis-
saires peuvent finir par être
considérés comme . des marginaux
par les agnôsés peu gnôsés olym-
piens, tandis que les gnôsés
attroupés au sous -sol hiérarchi'
que (selon les critères anthro-
pophagiques administratif si )
sont moins agnôsés que les
agnôsés du plus Haut Etage.
Tout ceci revient à 'dire que
"les Gnôsés s'auto-déifient
faus sèment -lorsqu' en réalité
les seuls Gnôsés sont lesrgens
de la collectivité bêlante
considérés agnôsés par les
Agnôsés -, Authentiques" de toute ■
Tour d'Ivoire.
w
Ceux qui se considèrent
grtôsés sont les pires agnôsés;
les Gnôsés inconscients de
leur statut de gnôsés conti^
nuent à se percevoir comme
agnôsés aussi longtemps qu'ils
croient aux alibis anthropo-
ghagiques des Agnôsés fausse-
ment gnôsés*
i *
\ _ \
La façade ésotérique
construite' par les Agnôsés
"Entouré^-dcàt s'estomper
rapidement afin d'accélérer le
processus d'humanisation .inté-
grale pour tous les éléments
du Tout; la psychologie Ges tait
'énonce cette sagesse proverbiale:
"le tout' est plus grand que la •-
somme de ses parties". Tout.
" ceci ne sert qu'à indiquer cela
à tous les agnôsés et à tous .
les gnôsés de toutes les caté- •
gories déjà "décrites - auparavant
ainsi que toutes les autres
que vous pouvez facilement (?)
imaginer. ' *',''-.'
P. S
■ X
Seulement les bêtes osent
prétendre que la Totalité
dc^l'Agnôse et dé la Gnose-
peuvent être atteinte de;
façon complète- Pour
fusionner ce qui vient
d'être exposé dans une
amalgama tiorK^ïpyerb iale
de deux chéSisonp (de Led
Zeppelin et d'Anne Murray)
"The Stairway. to Heaven" ".
~"Is a Long and Rocky Climb
dont l'acheminement final,
le point Oméga de" Teilharc
de Chardin ne s'acquiert ' ■
pas dans une seule vie
même^par le. plus "grand " \.
Gnôsé-Goûrou. . '
'
■i
N.B.
L'idée de l'Agnôse fut
échappée par le génial
Donald lors d'une con-
versation au Hitching
Post, un mercredi de
novembre 1978. Son
intuition me sidéra par
sa profondeur et son
génie créateur, m'enflam-
ma et lui pareillement! ! î .
Nous décidâmes d'écrire
un article conjointement
à cet effet. Typiquement
Poisson-Bélier (son man-
que de confiance), j'ai
du convaincre, le trop
modeste Donald de la ,
force et de l'impor-
tance de";le-f aire !_
Ce fut pour nous deux une
expérience enrichissante^
indiciblement inexprimable
et positive! And-I Am
Def initely Understating, ■
My Case! Sans aucune
.flatterie avec toute ma."
sincérité non assez
démonstrative ,' daniel !
* ■ ■ i
Donald Thibault
daniel rhéaume
* '
\-
i
I»
■
r\ -a
X
Le régime d'aide
financière aux
étudiants de
l'Ontario (rafeo)
1979-80
À
Vous pouvez vous procurer de la
documentation et des formules de
demande eh vous adressant aux
• agents d'aide financière des collèges
et des universités de i Ontario ôt aux
orienteurs des écoles secondaires de
la province.
li n'y aura pas detonmules de demande
personnalisées cette année*. \\ : .
Faites votre demande sans tarder.
Mirtttèt* .
**■ jte4Co4lè9««
«t Unïver«l1é«
Ontario
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à:
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LES MASSES VALENT CENT FOIS PLUS QUE LEURS CHEFS 1
Voici probablement ma deAnlère chance de contAlbueA à la mobilisation politique des .JtudUxnt* i^ophonu
de V UnlveAslté Laurentlenne . Ne cAolgnez rien [ou peut-êtxe, ne vous r£jouis*ez pa* tAop vaXc) le M^™™?** 3 ^*
dru pas mon prochain g^. M er quatre an* de fabrication *ous graduée sont ZemmU c est tuut. M^ jlv<M<ul
vartlr, une dernlèAe. prise de parole est de mise. EUe m' apparaît comme ma plm-ardente. tmtaUm , non pa* parce que
deAnlèke,- ^ plutôt à cuuse des condition* actuelles dan* lesquelles ^'A*^
plongée. Uou* voulons en^ln «quelques ehMtjk.fi*He**t, "de palpable., de P^^ ™*^^J*^^ rfî%SL5Îfte
centAallsé*. Vepul* la iormatlon même de V'k.E.K (exerce qui dura un an et demi) aucune autAc demande d ^^^
nattait éAuptton qà aurait pu peAmettre de iaiAe- valxiiA la *ituutlon PoUt^ued^ i^f^nes *£*£$%£'
Pourquoi oJbsr* certains Individu* , notamment le président et le va.cc- prés AxLent de l A.E. F., J^JP^^^-o
AU va* de iacbn plu* appn^ondlê et habile de* événement* entourant cette demande. /^^~^ fc ^t rt ^^^L^/
d£ù rêpresVlon admlnZtAutlve;. *eAait-ce V eiiet de leur *unmol qui le* influence à co ne ^^,f^^^^ u \
onzième, étage au. mal* de iévnleA, comme une cho*e qui *' est "malheureusement" produite? Je n'accu*e per*onne, je
pa™e lotion. Je cltl cependant le président qui écrit dan* ce numéro même [voiAp ) eXexpl^ue : » Mg^
V c^^pa\ T'intentlon de V exécutif d'occupeA V étage [le onzième)". Et bien ç'auruAt M l'être, ou enfui ç aurait
da être, un de* premiers moyen* p^anl^lê* pan. le* LEAflERS étudiant*. nn +± „o±inn
VvJavtll dédale tout de. même, *elon le* parole* même* du président, avoAA été encouragé pan. c^**™"r
Pourtant À ^SnTce deWA, vikat-quutm.&uAts après le début de V occupation \aX *e dls<ut publiquement
fnaotutF de. tout ceci [V occupation)' et que ça ne. menai*, à nlen) expnlme peu d espoAA chez nu.. „„«;*,,„,
êcceu/tê *%f£%J* «^ ^ d * Jaç^ dz VAmE , r . ^aant V occupation!'. On cWM« « ^f^
fieu*e* de la contutation, à ntgooleA avec M. But, qui lui ne t ' UneAve pat et cum* gagne du te ^^:J^J^J^T X '
^lUowXKl hzmu delà pâmitAc aprté-midl d'olaupaUon, une UbV&tcon d 'an /UctMUjA <™.™ r %»£** U ££^
ieuA- acte inutile, tant en ce qu'il pemet aux &tadianti de déVewe* leu*. bnuiination &un. le %AXcheManitou . tnco/ie.
ttîrfS^âS de !'A.E. P F. oui Katto* ^teiatenent lu <l^^ t /*^^ J^S^^Jf,,^^
"cteUnà". : €n Vlà un.e iaçond'agiA enveu leé tieU iabUcanti de iolida^utê.. Bt la culpab^iue. ex l ai&vrwcxuMm
iZ /UfM "MaT 'cVn'Ut pa* tout; tota de VU Viennent le* vacwcu et au t^S^aSS^
le rendent de VA.E.V.avaU tout tente dvmnt l'occupation aiU de i'entendne avec *U**e* ^J^^^^°JLu ■
U aducendu et Monte iouventTÛ manche* .entns. le piolslêne et le onzième. - pex«e pe/tdue; le AeeteuA ne voulauc
pat ^^ZS^SSL, dont iont p«^e U prtUto* et le .lee-p^Uent de l'A. E. F monte ^Va*M£*
tlon la temine da htXoux aux cùu&ei et necoiX du pKomeiiei venbalu en iaveM.de. noi locaux. Afe v.^ . ™** ,? m
XZ&iïÏÏZuùJ^, paAolu dlvlnu.Jl llgtoeSa not oxeXXXx*. K vo^f.onjaj^^ud^. ^£eux
lu pUiimittuTcl moment). Mou appanaXt la iemlne tuivante, ce tempe oa .^^ U J^^Z m aU^ q ue
de Vobtention.de noi locaux, doit nouàttu fimlt. ?ai de letVie, pat de. contMxx...Ah, c ut fveite, mau> ah. que
ça ftui.emble beaucoup plut â la bonne vieille aéninlstnation ttaUquz du "^ 1°"™- - . a u iÂmz avoVl
Que Aalt alokt le. comité néaociateWi et plut paxticuli&iement le ptét^dent de l A.E.F. que ajé*/rae avtwi
connu ce *%ZJS£^^ &U ?W J^ 6 V ^ ' ^ % Z^S^U ituTcute Ion?
a**emblée générale, U ne va ceAtctinement pa* voiA le* médU Le* de ^.^" "f^J^*?* tnnt£k* le mppoAt
alunj, que lal6*ée*à U AouUUte.. . VouAquol? U iaudAali. Zwc /emandeA. Ut ^ndece f*JP^^.^^ Vtccu%atlon du
Kttî...» M (LU le comité négocluteuA ne doU que néaocleA eX malgAé que ceAta^n* membAe*
tment compnl* leuA K6le t d'autAe. cependant ont «* f»^*™%^^
vou*~méme*. Vendant ce temp* le* étudiant* attendent, ^ Aflcfca»* pa* «^f^ # ' .
_ *ont eux pouAtant qui doivent Aé*oudAe cette que*tion f ma^* on ne le* con*uZte pUx* ;
B*e 6 , 5e questionne le *ol~dl*ant leadeMklp de V équipe qui teAmlne *on mandat la <j>^f "Zs^LdlvXAu
cxuLLcLte. danl cet aAtlcZe peut poAaltAe *év&ie et *e veut de VétAe.. Hon pan.ee que je dé*Vie dén^nen. ^^^^-^
^eio^Je1^1oa5S to ^ pa* qu'on tente de contAtleA ^^*%^
h *OAtout'on ne-tAalte pasrune peA*onne ou un gÀoupe de peuonne* *ouUnunt d' a***mOutxo n de frtbU a eMpn^c
Hien de mieux pouA la peApétuatlon du ilépu. , .. ■ . .- ■ ■ .* -
CeAte*, i'&t.T et *on exécûtll'ont *u meneA à bien ceAtaln* événement*, suAtowt *oc±o-culAxAel* f en plu*
d'avoln, peAml* lu néln*tauAatlon au SeAvlce d'anJir.ctlon (peA*onneltement je leun donne le benA.iA.ce du doute, d ce *uj
fAême qu'on pAo^e de ce* *uccè* a^ln de*e cnoVie en autonlXé de aUpaUtUvt le* AndA.vA.du* ^^J^o^f^f
poun, "leuA manque. d'aide" à ces *olnéz* iolklonlque*,- - PmtAtan£>*l VavUon de iévAceA aunxut été po*ée plu* tôt- et
qu'etle auAalX été continuée, n'y ojxaoàJ-XZ pa*- oIoa* eu cette plu* gnande paAtcclpation.
Je n'accepte donc pa* que l'on accttôe ane population de-manque d'IntéAét alot* que cette même population a
tenu le coup pendant plu* de cinquante. keaAe* au onzième pendant que le* Aepné* entant* étudiant* démo ntAalent une In
décision, poun. ne> pa* dîne une Àn*écuAlté^à. *e tAouveA .en&ln en pleine action.
l'exécutlî de VA.E.V. a cente* pfiépaAé de bonne* !'6ëte*" et pouA cela XZ méJOXe de* iéllcltatlon* . Voua-
tant, loA*qu'e*t *uAvenue. V occupation du onzième, la *eule ex.pAe**lon polÀXlque ma**lve de. Vk**ocÀxtilon depuis de*
années; ces .mêmes >dlAlgeant* n'ont pas su neconnaltAe V e**ence au geste. Ils ont plutôt cheAché [peut-ëtAe AJic.ons-
clemment?) à ne pas s'y Identl^leA. Un mouvement a besoin d'une onuanlsatlon et de.LEAVEKS. Hais lonsque ceux que
.occupent ces postes de dlAeetlon-oAganlsatljon, se. cnolent "au-des*us" ou "en dehons" de lu condition, Il *e pnuauU
alons ce qui *e KéaZlse maintenant- -des tAoupe* pnétes au combat et attendant leuns chei* qui ne *e montAent pas...
Et lu ioAce meuAt; et V administration recommence *a délégation de pouvoÀA, de décision* , d' échéance. . .
...Le maréchal Pétaln ne vint-tt pas â. un cheveux de pendAe lu tête....
'btenin.
souligne) cette
de ce comité aient
Vous êtes . maAtyA
des négociations
.on
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r * i
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m* ta*
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A*.
r -
i i.
•*
'0
1
-nonce" par un socialiste hongrois , V. Sullok, en 1947 ;^ cité dan* Tronc
populaires volume 1 f l'ère de ^Staline, Editions du Seuil, p . 1 20 .
Histoire de* démocratie*
Le rédacteur
Jean-Vves Ca>
le 27 mars V
15
^
_ A -_-, IrV -■•
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